Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

Le désogestrel - éthinylœstradiol est une pilule combinant un œstrogène et un progestatif que l'on utilise pour la prévention de la grossesse. Il agit en empêchant l'ovulation (la libération de l'ovule par un ovaire) et en provoquant des changements dans le mucus du col de l'utérus qui rendent la pénétration des spermatozoïdes et l'implantation de l'ovule plus difficiles. On peut également l'utiliser pour régulariser le cycle menstruel.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

Apri 21
Un comprimé rond, rose, portant les inscriptions « dp » d'un côté et « 575 » de l'autre, contient 0,15 mg de désogestrel et 0,03 mg d'éthinylœstradiol. Ingrédients non médicinaux : acide stéarique, amidon prégélatinisé, AD et C bleu nº 2 sur substrat d'aluminium, AD et C rouge nº 40 sur substrat d'aluminium, monohydrate de lactose, Opadry clair YS-1-7472 (hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol), Opadry marron YS-1-16002 (dioxyde de titane, hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol), polysorbate 80, povidone, silice colloïdale et vitamine E.

Apri 28
Un comprimé rond, rose, portant les inscriptions « dp » d'un côté et « 575 » de l'autre, contient 0,15 mg de désogestrel et 0,03 mg d'éthinylœstradiol. Un comprimé rond, blanc, portant les inscriptions « dp » d'un côté et « 570 » de l'autre, contient des ingrédients inertes. Ingrédients non médicinaux : comprimé rose : acide stéarique, amidon prégélatinisé, AD et C bleu nº 2 sur substrat d'aluminium, AD et C rouge nº 40 sur substrat d'aluminium, monohydrate de lactose, Opadry clair YS-1-7472 (hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol), Opadry marron YS-1-16002 (dioxyde de titane, hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol), polysorbate 80, povidone, silice colloïdale et vitamine E; comprimé blanc : amidon prégélatinisé, cellulose microcristalline, lactose anhydre et stéarate de magnésium.

Comment doit-on employer ce médicament?

Plaquette de 21 comprimés : Prenez un comprimé par jour pendant 21 jours. Ensuite, ne prenez pas de comprimé pendant 7 jours, puis commencez une nouvelle plaquette.

Plaquette de 28 comprimés : Prenez un comprimé par jour pendant 21 jours, puis un comprimé « inactif » par jour pendant 7 jours. Commencez une nouvelle plaquette.

Demandez à votre médecin quel serait le meilleur moment de commencer à prendre vos pilules. Le premier jour de votre menstruation (l'écoulement sanguin) est désigné le « jour 1 ». Votre médecin peut vous indiquer de prendre vos pilules le dimanche qui suit le début de votre menstruation désigné le jour 1 de votre menstruation. Prenez votre pilule à peu près à la même heure chaque jour.

L'utilisation d'une deuxième méthode de contraception (par ex. des condoms de latex et une mousse ou d'un gel spermicide) peut être conseillée pendant les 7 premiers jours du premier cycle d'utilisation de la pilule contraceptive.

Bon nombre de femmes remarquent des tachetures ou des saignements utérins légers, ou ont mal au cœur au cours des trois premiers mois du traitement. Si vous vous sentez nauséeuse, ne cessez pas de prendre la pilule. Le problème devrait se résoudre tout seul. Si ce n'est pas le cas, consultez votre médecin ou votre clinique.

Si vous avez des vomissements ou de la diarrhée, ou si vous prenez des médicaments, comme des antibiotiques, vos pilules pourraient ne plus être aussi efficaces qu'elles le devraient. Si vous commencez un nouveau traitement alors que vous prenez des pilules contraceptives, consultez votre médecin ou votre pharmacien pour vous assurer que ce nouveau traitement ne réduira pas l'efficacité de la pilule. Utilisez une méthode auxiliaire de contraception, comme des condoms en latex et un spermicide en gelée ou en mousse, jusqu'à ce que vous puissiez consulter votre médecin ou votre clinique.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. L'omission de la prise de vos pilules augmente votre risque de grossesse. Si vous oubliez de prendre un comprimé, prenez-le dès que vous y pensez, et prenez le suivant au moment prévu. Autrement dit, il se pourrait que vous preniez 2 pilules dans la même journée.

Si vous oubliez de prendre un comprimé deux jours de suite pendant les deux premières semaines du cycle, prenez deux comprimés le jour où vous vous en rendez compte et deux comprimés le lendemain, puis continuez à prendre un comprimé par jour jusqu'à la fin de votre plaquette. Utilisez une 2e méthode de contraception si vous avez des rapports sexuels au cours des 7 jours qui suivent l'omission des pilules.

Si vous commencez à prendre vos pilules un dimanche et vous oubliez deux pilules consécutives au cours de la troisième semaine de votre cycle, ou vous sautez trois pilules consécutives ou plus à n'importe quel moment du cycle, continuez à prendre une pilule par jour jusqu'à dimanche. Le dimanche, jetez le reste de la plaquette en prenant les précautions qui s'imposent, et entamez une nouvelle plaquette le même jour. Vous pourriez ne pas avoir de menstruation ce mois-là.

Si vous commencez à prendre vos pilules le jour 1 de votre cycle et vous sautez deux pilules de suite au cours de la troisième semaine de votre cycle, ou vous sautez trois pilules ou plus à n'importe quel moment du cycle, jetez de façon sécuritaire le reste de la plaquette et commencez-en une nouvelle le même jour. Si vous avez des relations sexuelles au cours des 7 jours qui suivent l'omission des pilules, utilisez une autre méthode de contraception. Vous pourriez ne pas avoir de menstruation ce mois-là. Si vous n'avez pas de menstruations pendant 2 mois consécutifs, appelez votre médecin ou votre clinique.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie au désogestrel, à l'éthinylœstradiol ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • des antécédents de crise cardiaque;
  • un cancer du sein dans les antécédents, ou un cancer dont la présence a été confirmée ou est soupçonnée;
  • une grossesse confirmée ou soupçonnée;
  • une lésion oculaire résultant d'une affection vasculaire de l'œil, par exemple perte partielle ou totale de la vision ou anomalie du champ visuel;
  • une maladie coronarienne ou une maladie valvulaire cardiaque active ou passée;
  • une maladie du foie active;
  • une pancréatite active ou passée;
  • la présence actuelle ou passée de jaunisse provoquée par la prise de stéroïdes, de jaunisse cholestatique, antécédents de jaunisse pendant la grossesse;
  • la présence actuelle ou passée de migraine accompagnée d'aura focale;
  • la présence actuelle ou passée d'une tumeur œstrogénodépendante ou la suspicion d'une telle tumeur;
  • la présence actuelle ou passée d'un prodrome de thrombose (par ex. des accès ischémiques transitoires cérébraux, de l'angine);
  • la présence de diabète accompagné de complications vasculaires (par ex. une maladie cardiaque, oculaire ou rénale, des infections aux pieds);
  • la présence de multiples risques ou de risques importants de thrombose;
  • la présence ou des antécédents d'une tumeur du foie bénigne ou maline;
  • une pression artérielle élevée non maîtrisée;
  • la prise d'un régime de traitement contre l'hépatite C contenant de l'ombitasvir, du paritaprévir et du ritonavir avec ou sans dasabuvir ou la combinaison de glécaprévir et de pibrentasvir;
  • des troubles vasculaires cérébraux actuels ou passés (par ex. un accident vasculaire cérébral);
  • un saignement vaginal anormal de cause inconnue;
  • un taux de cholestérol ou de triglycérides très élevé;
  • une thrombophlébite ou des désordres thromboemboliques actifs ou passés.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • de l'acné (habituellement moins commune après 3 mois de traitement, et susceptible d'amélioration si l'acné était déjà présente avant la prise des pilules);
  • des brûlures d'estomac;
  • des crampes menstruelles douloureuses;
  • une diarrhée;
  • une douleur mammaire, une douleur à la pression sur le sein ou une enflure du sein;
  • des étourdissements;
  • une fatigue ou une faiblesse inaccoutumée;
  • un gain ou une perte de poids;
  • une gêne abdominale ou une sensation de ballonnement;
  • de la nausée;
  • un mal de dos;
  • des maux de tête;
  • une sensation de malaise généralisé;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • l'apparition de bosses dans les seins (pour les femmes qui ont des antécédents de maladie des seins);
  • l'apparition d'une infection vaginale accompagnée de démangeaisons ou d'irritation vaginale ou de pertes blanches épaisses semblables à du fromage cottage.
  • des changements des saignements utérins pendant ou avant les menstruations comme :
    • un arrêt complet des règles plusieurs mois de suite ou l'arrêt des saignements menstruels qui ne se produisent qu'occasionnellement;
    • des hémorragies utérines de l'œstrogénothérapie ou un saignotement entre les menstruations;
    • une réduction du saignement menstruel;
    • un saignement menstruel prolongé;
  • une dépression;
  • une enflure inusitée des membres;
  • une enflure, une douleur abdominale haute ou une douleur à la pression sur la partie supérieure de l'abdomen;
  • des maux de tête ou des migraines (pour plusieurs utilisatrices, les maux de tête peuvent s'atténuer, mais pour d'autres, ils peuvent augmenter de fréquence et d'intensité);
  • une pression artérielle élevée;
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des changements du sommeil, désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des signes de troubles hépatiques (par ex. des nausées, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
  • des symptômes d'une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur lors de l'émission de l'urine, une fréquence accrue de l'émission d'urine, de la douleur dans le bas du dos ou de flanc);
  • des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée);
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe (un manque soudain d'énergie, de la fièvre, de la toux, des maux de gorge).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des signes d'un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête soudains ou intenses; une perte de coordination soudaine; des anomalies du champ visuel; un trouble de l'élocution soudain; ou l'apparition inexpliquée de faiblesse, d'engourdissements ou de douleur dans un bras ou une jambe);
  • des signes d'un caillot sanguin dans le bras ou la jambe (une douleur à la pression, de la douleur, une enflure, de la chaleur ou une rougeur dans le bras ou la jambe), ou dans les poumons (une difficulté respiratoire, une douleur thoracique vive qui est accentuée par l'inspiration, de la toux, du sang dans les crachats, une sudation excessive ou un évanouissement);
  • des signes d'une crise cardiaque (par ex. présence de douleur ou de pression à la poitrine, de douleur qui se propage à l'épaule ou au bras, de nausée et de vomissements, de sudation excessive);
  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affection de la vésicule biliaire : si vous utilisez des contraceptifs hormonaux, vous courez un risque accru de contracter une maladie de la vésicule biliaire nécessitant une intervention chirurgicale pendant votre première année d'utilisation des contraceptifs. Le risque peut doubler après 4 ou 5 ans d'utilisation. Discutez avec votre médecin de ce qui vous inquiète.

Affection hépatique : bien que cette complication soit rare, on a noté que l'utilisation des contraceptifs hormonaux était associée à l'apparition de problèmes hépatiques, notamment de certaines tumeurs du foie. Consultez votre médecin dès que possible si vous constatez des signes de désordres hépatiques comme le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une douleur abdominale, une urine foncée, des selles claires ou des démangeaisons. Ce médicament ne doit pas être utilisé en même temps que certains médicaments servant au traitement de l'hépatite C.

Caillots de sang : comme pour tous les contraceptifs hormonaux, il existe un risque de formation de caillots sanguins. Dites à votre médecin si vous avez des antécédents de caillots sanguins ou si vous êtes prédisposée à la formation de caillots sanguins. Dites-lui si vous prévoyez subir une intervention chirurgicale et avertissez-le si vous serez immobilisée ou inactive pendant une longue période de temps (c'est-à-dire à cause d'un accident ou d'une maladie), car le risque de formation de caillots sanguins est augmenté lorsqu'on utilise des contraceptifs oraux.

Si vous subissez une douleur thoracique constrictive ou une sensation de lourdeur thoracique, de la douleur dans un mollet, un essoufflement soudain, des changements de vision ou de votre élocution, des maux de tête soudains et intenses, de la faiblesse ou des engourdissements dans un bras ou une jambe ou s'il y a du sang dans vos crachats, consultez immédiatement un médecin, car ces symptômes pourraient signifier la présence d'un caillot sanguin.

Cancer du col utérin : certaines études ont démontré une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus pour les femmes qui utilisent les contraceptifs hormonaux, bien que cette constatation peut être associée à d'autres facteurs que l'utilisation de contraceptifs oraux. Les données scientifiques sont toutefois insuffisantes pour éliminer la possibilité d'une telle relation de causalité entre les contraceptifs oraux et le cancer du col de l'utérus.

On pense qu'une infection chronique par le virus du papillome humain (VPH) est le facteur de risque le plus important pour le cancer du col de l'utérus. Les femmes qui utilisent les contraceptifs oraux combinés (COC) pendant une longue période de temps peuvent courir un risque plus grand de contracter le cancer du col de l'utérus. Cette augmentation du risque pourrait ne pas être provoquée par la prise du contraceptif en soi, mais possiblement par différents facteurs, notamment par le comportement sexuel des femmes qui utilisent les contraceptifs oraux.

Cancer du sein : les facteurs de risque les plus importants pour le cancer du sein sont l'avancement en âge et la présence d'antécédents familiaux importants de cette maladie (chez la mère ou les sœurs). Parmi les autres facteurs de risque connus, on retrouve l'obésité, le fait de ne pas avoir eu d'enfant ou celui d'avoir eu sa première grossesse à terme à un âge avancé.

Certaines femmes qui utilisent les contraceptifs oraux peuvent courir un risque accru d'être atteintes du cancer du sein avant la ménopause. Ces femmes sont possiblement des utilisatrices à long terme des contraceptifs oraux (plus de 8 ans) ou des femmes qui ont commencé à utiliser les contraceptifs oraux à un jeune âge. Chez certaines femmes, l'utilisation des contraceptifs oraux peut accélérer la croissance d'un cancer du sein qui était déjà présent, mais non encore diagnostiqué. Un diagnostic précoce peut toutefois réduire l'effet du cancer du sein sur l'espérance de vie d'une femme. Les risques possiblement associés à l'utilisation des contraceptifs oraux semblent peu importants; un examen annuel des seins est toutefois recommandé pour toutes les femmes.

Chirurgie : si vous comptez subir une intervention chirurgicale dans un avenir rapproché, assurez-vous que tous vos médecins traitants sachent que vous prenez ce médicament. L'immobilité prolongée nécessaire à la période de récupération postopératoire est susceptible d'augmenter votre risque de formation d'un caillot sanguin. Il se peut que votre médecin vous demande d'arrêter de prendre ce médicament pendant une courte période de temps avant votre opération et pendant votre récupération.

Dépression : les femmes qui ont des antécédents de dépression peuvent trouver que ce médicament provoque une récidive ou une aggravation de leurs symptômes. Les femmes ayant des antécédents de dépression ou d'autres problèmes émotionnels devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous avez des antécédents de dépression ou d'autres problèmes émotionnels, vous pouvez courir un risque accru de récidive pendant que vous prenez des contraceptifs oraux.

Diabète : si vous êtes atteinte du diabète ou si vous avez des antécédents familiaux de diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous avez du diabète, vous devrez probablement vérifier votre taux de sucre sanguin plus souvent lorsque vous aurez commencé à prendre les pilules anticonceptionnelles.

Infections transmissibles sexuellement (ITS) : les pilules anticonceptionnelles ne protègent pas contre le VIH - sida ni contre bien d'autres infections transmissibles sexuellement ou ITS (autrefois connues sous le nom de maladies transmises sexuellement ou MTS). On recommande l'usage de préservatifs en latex pour vous protéger contre ces infections pendant que vous prenez ce médicament.

Mises en garde et précautions importantes : bien que le risque de morbidité importante et de décès soit faible pour les femmes en bonne santé qui ne possèdent pas de facteur de risque sous-jacent, l'utilisation de contraceptifs oraux est associée à une augmentation du risque de plusieurs maladies importantes, notamment l'infarctus du myocarde (crise cardiaque), la thromboembolie (formation de caillots sanguins qui se délogent et se déplacent dans une autre partie du corps), l'accident vasculaire cérébral, le cancer du foie et les maladies de la vésicule biliaire.

Pression artérielle : Si vous avez une pression artérielle élevée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pendant que vous prenez ce médicament, vous devrez peut-être vous rendre chez votre médecin plus fréquemment pour faire mesurer votre pression artérielle. Les contraceptifs hormonaux peuvent causer parfois une élévation de la pression artérielle. Dans ce cas, l'arrêt du médicament s'impose.

Réduction de l'efficacité : l'efficacité de l'association désogestrel - éthinylœstradiol peut être réduite par l'omission de doses, par certaines affections provoquant des troubles des voies digestives comme la diarrhée ou par d'autres interactions médicamenteuses qui réduisent la quantité de l'association désogestrel - éthinylœstradiol dans la circulation sanguine.

Tabagisme et maladie cardiaque : il est démontré que le tabagisme augmente le risque de maladie cardiaque importante et de décès. Les contraceptifs oraux augmentent également ce risque, en particulier avec l'avancement en âge de la femme. Les grandes fumeuses (qui consomment plus de 15 cigarettes par jour) âgées de plus de 35 ans ne doivent pas prendre la pilule anticonceptionnelle.

On recommande très fortement à toutes les femmes de ne pas fumer pendant qu'elles utilisent ce médicament. D'autres facteurs peuvent accroître votre risque de maladie cardiaque, notamment le diabète, une pression artérielle élevée, un taux de cholestérol anormal, ou la présence de ces troubles dans vos antécédents familiaux. On ignore encore si la pilule anticonceptionnelle augmente ce risque.

Pour les femmes dont le risque de maladie cardiaque est faible et qui ne fument pas, les avantages de l'utilisation de pilules contraceptives à faible dose excèdent les risques possibles de maladie cardiaque, quel que soit leur âge. Ces femmes peuvent continuer à utiliser les pilules contraceptives jusqu'au moment de la ménopause.

Troubles de la vue : du liquide peut s'accumuler dans la cornée de l'œil des femmes qui prennent des pilules contraceptives et causer des changements de la vision. Cette accumulation de liquide peut également se traduire par un moins bon ajustement de vos verres de contact, surtout s'ils sont rigides. Les verres de contact souples ne causent habituellement pas de problèmes. Si vos verres de contact vous causent de l'inconfort, consultez votre ophtalmologue.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous employez ce médicament, ou si vous pensez que vous pourriez être enceinte, communiquez avec votre médecin aussitôt que possible.

Allaitement : les hormones que renferme ce médicament passent dans le lait maternel. Ces hormones peuvent réduire la quantité et la qualité du lait maternel. Les femmes qui allaitent devraient utiliser une autre forme de contraception. Discutez avec votre médecin de vos options thérapeutiques.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Il pourrait se produire une interaction entre l'association médicamenteuse désogestrel - éthinylœstradiol et l'un des agents ci-après :

  • l'acide tranexamique;
  • l'ampicilline;
  • l'anastrozole;
  • des antibiotiques de la famille des tétracyclines;
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, la linagliptine, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • l'aprépitant;
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • le bosentan;
  • la bromocriptine;
  • le célécoxib;
  • certains médicaments anticancéreux (par ex. l'asparaginase, la cladribine, la dacarbazine, la pomalidomide, la thalidomide);
  • la cholestyramine;
  • le clofibrate;
  • le cobicistat;
  • le colestipol;
  • les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
  • la cyclosporine;
  • le déférasirox;
  • l'échinacée;
  • l'élagolix;
  • l'enzalutamide;
  • l'exémestane;
  • la fludrocortisone;
  • le glecaprévir et le pibrentasvir;
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, l'erdafitinib, le lorlatinib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • la lénalidomide;
  • le lomitapide;
  • la mélatonine;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le mitotane;
  • le modafinil;
  • le mycophénolate;
  • la nitrofurantoïne;
  • l'octréotide;
  • les œstrogènes (l'œstradiol, les œstrogènes équins conjugués, les œstrogènes estérifiés, l'estropipate);
  • l'ospémifène;
  • la pénicilline;
  • les remplacements de la thyroïde (par ex. la thyroïde desséchée, la lévothyroxine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le roflumilast;
  • la sélégiline;
  • le tacrolimus;
  • les théophyllines (par ex. l'aminophylline, l'oxtriphylline, la théophylline);
  • la tizanidine;
  • le tocilizumab;
  • l'ulipristal;
  • l'ursodiol;
  • la warfarine.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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