Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

Le tipranavir appartient à la classe de médicaments antirétroviraux appelés inhibiteurs non peptidiques de la protéase. Il s'utilise en association avec un autre médicament, le ritonavir, pour traiter l'infection causée par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans le cas d'adultes qui ont déjà essayé d'autres traitements anti-VIH, mais qui n'ont pas répondu au traitement. Le VIH est le virus responsable du syndrome d'immunodéficience acquise (sida). Une infection par VIH détruit les cellules T CD4 qui jouent un rôle important dans le système immunitaire dont la fonction consiste à aider le corps à combattre des infections.

Le tipranavir agit en perturbant l'enzyme (protéase) qui est requise pour la multiplication du VIH, ce qui réduit la quantité de VIH dans le sang et peut aussi renforcer le système immunitaire en augmentant le nombre de cellules CD4 (ou cellules T) dans l'organisme.

Le tipranavir ne guérit pas l'infection à VIH ni le sida, et il ne réduit pas le risque de transmission du VIH à d'autres personnes lors des rapports sexuels ou du contact avec du sang contaminé.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

Chaque capsule de gélatine molle, rose, oblongue, portant l'inscription « TPV 250 » en encre noire, contient 250 mg de tipranavir. Ingrédients non médicinaux : Crémophor EL, éthanol, mono/diglycérides d'acide octanoïque/caprique, gallate de propyle, propylèneglycol, eau purifiée et trométamol. Tunique : gélatine, oxyde de fer rouge, propylèneglycol, eau purifiée, « mélange spécial de glycérine à base de sorbitol » (d-sorbitol, 1,4-sorbitan, mannitol et glycérine) et dioxyde de titane. Encre noire : hydroxyde d'ammonium, acétate d'éthyle, oxyde de fer noir, alcool isopropylique, macrogol, phtalate d'acétate de polyvinyle, propylèneglycol, eau purifiée et alcool spécialement dénaturé (ASD 35).

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose recommandée de tipranavir pour un adulte est 500 mg (2 capsules) pris 2 fois par jour. Pour que ce médicament soit efficace, il doit s'employer 2 fois par jour en association avec 200 mg de ritonavir. Cette association médicamenteuse devrait s'utiliser avec au moins 2 autres médicaments contre le VIH.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Le tipranavir ne devrait jamais s'employer en monothérapie, mais toujours en association avec d'autres médicaments contre les infections par le VIH.

Il faut prendre le tipranavir en même temps que le ritonavir, avec de la nourriture. Avalez les capsules entières avec un peu de liquide. Ne broyez pas, ne mâchez pas et n'ouvrez pas les capsules.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. L'efficacité de ce médicament dépend de la présence d'une quantité adéquate du produit dans la circulation sanguine. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Mettez le flacon de comprimés qui n'a pas encore été ouvert au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C. Après l'ouverture du flacon, vous pouvez conserver les capsules à la température ambiante (entre 15 °C et 30 °C), mais pas pour plus de 60 jours. Gardez-les hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie au tipranavir ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une maladie du foie modérée à grave;
  • la prise de l'un des médicaments ci-après :
    • l'alfuzosine;
    • l'amiodarone;
    • la colchicine;
    • un dérivé de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, l'ergonovine, l'ergotamine, la méthylergonovine);
    • la flécaïnide;
    • la lovastatine;
    • le midazolam;
    • le millepertuis;
    • le pimozide;
    • la propafénone;
    • la quétiapine;
    • la rifampine;
    • le sildénafil;
    • la simvastatine;
    • le triazolam;
    • le vardénafil.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • de la diarrhée;
  • des étourdissements;
  • de la fatigue ou de l'épuisement;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une sensibilité accrue au soleil;
  • de la somnolence;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une douleur abdominale;
  • des changements dans la répartition de la graisse corporelle;
  • une éruption cutanée;
  • des signes d'une infection (par ex. une fièvre ou des frissons, une diarrhée aiguë, un essoufflement, des étourdissements prolongés, des maux de tête, un cou raide, une perte de poids ou un manque d'énergie);
  • des signes d'un saignement (par ex. un saignement du nez, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
  • des symptômes de troubles hépatiques (par ex. un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une douleur abdominale, une urine sombre, des selles claires, une perte de l'appétit, de la nausée et des vomissements, une démangeaison);
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe (par ex. un manque soudain d'énergie, de la fièvre, de la toux, des maux de gorge);
  • des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée).

Sollicitez immédiatement des soins médicaux si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des signes de pancréatite (par ex. une douleur au côté supérieur gauche de l'abdomen, un mal de dos, de la nausée, une fièvre, des frissons, des battements de cœur rapides, un abdomen gonflé);
  • des signes d'une réaction allergique (par ex. un essoufflement ou une difficulté respiratoire, de l'urticaire, une bouffissure des yeux, une enflure de la bouche, des lèvres ou de la gorge);
  • des signes de saignement dans le cerveau (par ex. un mal de tête intense et soudain, une faiblesse musculaire, une perte de coordination ou d'équilibre, des changements visuels, une fatigue inhabituelle).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Alcool : les capsules de tipranavir contiennent de l'alcool. Indiquez à votre médecin si vous êtes enceinte, si vous subissez des convulsions, si vous êtes atteint d'une maladie hépatique ou si on vous a recommandé d'éviter l'alcool.

Allergie aux sulfamides : certaines personnes qui sont allergiques aux sulfamides présentent également des réactions allergiques au tipranavir. Avant de prendre du tipranavir, informez votre médecin de toute réaction indésirable antérieure à des médicaments, plus particulièrement aux antibiotiques sulfamides, au sumatriptan, au célécoxib et à certains diurétiques. Communiquez avec votre médecin immédiatement si vous remarquez des signes de réaction allergique comme une éruption cutanée, une démangeaison, une difficulté respiratoire ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge.

Arrêt du médicament : si vous cessez de prendre ce médicament, votre infection à VIH pourrait empirer. Employez le médicament conformément aux indications de votre médecin et ne suspendez pas sa prise sans consulter votre médecin au préalable.

Changements dans la répartition de la graisse corporelle : les personnes qui emploient le tipranavir pourraient remarquer qu'il se produit une accumulation et redistribution de leur graisse. Par exemple, leurs bras, jambes et visage sont moins ronds et potelés tandis que le milieu de leur corps devient plus rebondi en raison d'une augmentation du volume des seins, d'une obésité abdominale, ou centrale, et d'une accumulation de graisses sur le dos (désignée « bosse de bison »). Ni la cause ni les effets à long terme sur la santé de ces manifestations ne sont connus pour le moment.

Cholestérol : le tipranavir peut faire augmenter le taux de cholestérol sanguin. Cela peut se produire dans le cas de personnes dont le taux de cholestérol est normal ou élevé au début du traitement.

Si vous êtes à risque d'avoir un taux élevé de cholestérol sanguin ou si votre taux de cholestérol est déjà élevé avant le début du traitement par le tipranavir, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Votre médecin surveillera votre taux de cholestérol régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Diabète : des personnes prenant des inhibiteurs de la protéase comme le tipranavir ont fait du diabète durant le traitement tandis que les personnes qui étaient déjà atteintes de diabète ont constaté une aggravation.

Par conséquent, si vous faites du diabète avant même le début du traitement par le tipranavir, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

En outre, si vous constatez des signes d'une moins bonne maîtrise de votre taux de sucre sanguin, par exemple une haleine à odeur fruitée, une augmentation de la quantité d'urine la nuit, une plus grande soif ou une moins bonne guérison des plaies, parlez-en à votre médecin dès que possible.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation du tipranavir dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires.

Ce médicament peut causer des problèmes hépatiques graves et parfois mortels. Les personnes atteintes d'hépatite B ou C, ou d'une maladie du foie, pourraient constater une aggravation des symptômes de leur maladie du foie pendant qu'elles prennent ce médicament. Votre médecin prescrira des épreuves fonctionnelles hépatiques au début du traitement et à intervalles réguliers pendant que vous prenez ce médicament.

Si vous avez une insuffisance hépatique ou une maladie du foie telle que l'hépatite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Les personnes atteintes d'une maladie du foie modérée à grave ne devraient pas employer le tipranavir.

Hémophilie : les personnes atteintes d'hémophilie A ou B pourraient courir un risque accru de saignement pendant qu'elles prennent le tipranavir. En cas d'hémophilie A ou B, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Intolérance au fructose : les capsules de tipranavir contiennent du sorbitol. Vous devez éviter d'utiliser ce médicament en présence d'une intolérance au fructose.

Prise d'autres médicaments : le tipranavir peut modifier les effets de nombreux autres médicaments, et cette interaction pourrait changer la façon dont vous prenez ce médicament (référez-vous à la section « D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament? »). Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez. Certains médicaments ne devraient absolument pas s'employer avec le tipranavir (référez-vous à la section « Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé? »).

Problèmes de saignement : des personnes qui employaient le tipranavir ont fait l'expérience d'une hémorragie intracrânienne (un saignement dans le cerveau). Si vous observez un symptôme de ce trouble, notamment des maux de tête intenses, de la nausée ou des vomissements, une faiblesse inaccoutumée ou de la fatigue, des modifications de la vision, ou des troubles de l'équilibre, cessez d'employer le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux.

En cas de risque accru de saignement (par ex. si vous prenez certains médicaments ou avez subi une opération dernièrement), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Syndrome de reconstitution immunitaire : ce médicament pourrait induire le syndrome de reconstitution immunitaire qui se caractérise par l'apparition des signes et des symptômes d'une inflammation associée à une infection antérieure. Ces symptômes se manifestent peu après le début du traitement contre le VIH et varient. On estime que leur manifestation est une conséquence d'une amélioration qui permet à votre système immunitaire de combattre des infections jusqu'alors cachées dans votre corps (par ex. une pneumonie, l'herpès ou la tuberculose). Signalez tout nouveau symptôme à votre médecin dès que possible.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : on ignore si le tipranavir passe dans le lait maternel. L'allaitement maternel n'est toutefois pas recommandé aux femmes porteuses du VIH, car le virus peut être transmis par le lait maternel.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents de 18 ans et moins.

Aînés : les aînés peuvent être plus susceptibles aux effets secondaires de ce médicament.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Il pourrait se produire une interaction entre le tipranavir et l'un des agents ci-après :

  • l'acide acétylsalicylique (AAS);
  • l'acide valproïque;
  • les alphabloquants (par ex. l'alfuzosine, la doxazosine, la tamsulosine);
  • l'amiodarone;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, la félodipine, le vérapamil);
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène);
  • les antiacides (par ex. l'hydroxyde d'aluminium, l'hydroxyde de magnésium) – vous devez les prendre au moins 2 heures avant ou après de prendre le tipranavir;
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
  • les antidiabétiques (par ex. la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, la linagliptine, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • l'apixaban;
  • l'atomoxétine;
  • les bêtabloquants (par ex. le carvédilol, le métoprolol, le propranolol, le timolol);
  • le bosentan;
  • la buprénorphine;
  • la buspirone;
  • la carbamazépine;
  • la clarithromycine;
  • le clopidogrel;
  • le cobicistat;
  • la codéine;
  • la colchicine;
  • les contraceptifs oraux renfermant de l'œstrogène ou les progestatifs;
  • le dabigatran;
  • le déférasirox;
  • le dextrométhorphane;
  • le dipyridamole;
  • l'édoxaban;
  • l'éliglustat;
  • l'éluxadoline;
  • l'enfuvirtide;
  • l'enzalutamide;
  • l'ergotamine ou un dérivé de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, l'ergonovine, la méthylergonovine);
  • la fésotérodine;
  • la flécaïnide;
  • la galantamine;
  • le grazoprévir;
  • l'héparine;
  • les héparines de faible poids moléculaire (par ex. la daltéparine, l'énoxaparine, la tinzaparine);
  • l'hydrocodone;
  • les immunosuppresseurs (par ex. la cyclosporine, le mycophénolate, le sirolimus, le tacrolimus);
  • les inhibiteurs de l'intégrase du VIH (par ex. le dolutégravir, l'elvitégravir);
  • les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
  • les inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. l'ésoméprazole, le lansoprazole, l'oméprazole);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le lopinavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le bosutinib, le dabrafénib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • les inhibiteurs nucléotides de la transcriptase inverse (NITIs; par ex. l'abacavir, la didanosine, le tenofovir, la zidovudine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • le lédipasvir;
  • le lomitapide;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • les médicaments anticancéreux (par ex.  le cyclophosphamide, la doxorubicine, l'ifosfamide, le mitotane, le tamoxifène, la vincristine);
  • les médicaments de type « statine » pour traiter les niveaux élevés de cholestérol (par ex. l'atorvastatine, la lovastatine, la simvastatine);
  • la mépéridine;
  • la méthadone;
  • le métronidazole;
  • la mexilétine;
  • le midazolam;
  • le midazolam;
  • le millepertuis;
  • le modafinil;
  • la naloxone;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • l'orlistat;
  • le phénobarbital;
  • la phénytoïne;
  • le pimozide;
  • la primaquine;
  • les produits à base d'herbes médicinales qui modifient la coagulation du sang (par ex. la griffe de chat, la camomille, le fenugrec, l'onagre, le chrysanthème matricaire, l'ail, le gingembre, le ginseng, le curcuma);
  • la propafénone;
  • la quinidine;
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le rivaroxaban;
  • le salmétérol;
  • le sarilumab;
  • le sofosbuvir;
  • la tétrabénazine;
  • les théophyllines (par ex. l'aminophylline, l'oxtriphylline, la théophylline);
  • le ticagrélor;
  • la ticlopidine;
  • le tocilizumab;
  • la toltérodine;
  • le tramadol;
  • la trazodone;
  • le triazolam;
  • le triazolam;
  • la warfarine.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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