Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

Le citalopram appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Elle s'utilise pour soigner une dépression. Les ISRS améliorent une dépression en augmentant la quantité de sérotonine (un neurotransmetteur) située dans certaines zones du cerveau, ce qui, en retour améliore la capacité fonctionnelle du cerveau de transmettre des messages d'une cellule nerveuse à l'autre. L'élévation des taux de sérotonine peut aider à améliorer l'humeur.

Bien que les effets bénéfiques du médicament puissent apparaître quelques semaines après le début du traitement, il peut s'écouler plusieurs semaines avant que son efficacité atteigne son seuil maximal.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

20 mg
Chaque comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, biconvexe, ovale possédant les inscriptions en creux « CIT20 » sur un côté et « A » et « A » séparées par un trait sécable sur l'autre contient 20 mg de citalopram (sous forme de bromhydrate de citalopram). Ingrédients non médicinaux : copovidone, croscarmellose sodique, hydroxypropylméthylcellulose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs, cellulose microcristalline, polyéthylèneglycol 400 et dioxyde de titane.

40 mg
Chaque comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, biconvexe, ovale possédant les inscriptions en creux « CIT40 » sur un côté et « A » et « A » séparées par un trait sécable sur l'autre contient 40 mg de citalopram (sous forme de bromhydrate de citalopram). Ingrédients non médicinaux : copovidone, croscarmellose sodique, hydroxypropylméthylcellulose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs, cellulose microcristalline, polyéthylèneglycol 400 et dioxyde de titane. 

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose initiale habituellement recommandée est 20 mg par jour. Votre médecin peut augmenter votre dose en se basant sur l'efficacité du médicament et sur les réactions indésirables que vous subissez. La dose maximale recommandée est de 40 mg par jour. Continuez à prendre le médicament régulièrement, même s'il ne vous semble pas efficace. Plusieurs semaines peuvent être nécessaires pour que vous constatiez une amélioration sensible dans votre humeur.

On doit prendre le citalopram une fois par jour, le matin ou le soir, mais au même moment chaque jour. Il doit être avalé entier avec de l'eau et on peut le prendre avec de la nourriture ou à jeun.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Si on cesse de le prendre subitement, le citalopram peut provoquer des effets de sevrage comme de l'agitation, de l'anxiété, de la difficulté à se concentrer, de la nausée et des vomissements. S'il vous devient nécessaire de cesser de prendre ce médicament, demandez à votre médecin de vous indiquer la meilleure façon de réduire graduellement la dose pour éviter ces effets de sevrage.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer le citalopram dans les circonstances ci-après :

  • une allergie au citalopram ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • la prise d'un type de médicament désigné inhibiteur de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine, le moclobémide) au cours des 2 semaines précédentes – n'amorcez pas un traitement par un inhibiteur de la MAO avant que 2 semaines se soient écoulées après l'arrêt d'un traitement par le citalopram;
  • un traitement par le pimozide (un médicament antipsychotique);
  • si vous êtes atteint d'une affection du rythme cardiaque appelée « syndrome du QT long ».

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une diarrhée;
  • une dysfonction sexuelle, notamment :
    • une baisse de la libido (pulsion sexuelle);
    • une dysfonction érectile (difficulté à obtenir ou garder une érection);
    • l'incapacité d'atteindre l'orgasme;
  • de la fatigue;
  • de la nausée;
  • une sécheresse de la bouche;
  • de la somnolence;
  • une sudation accrue;
  • des tremblements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • de l'agitation ou une impossibilité de rester assis tranquille;
  • des saignements vaginaux abondants après l'accouchement;
  • des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
  • des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
  • des symptômes attribuables à des changements du rythme cardiaque (par ex. des battements cardiaques très forts, des étourdissements, un évanouissement, des convulsions);
  • des symptômes de manie (une exaltation de l'humeur ou de l'irritabilité, une tendance à l'insomnie et des pensées galopantes);
  • des symptômes de glaucome (par ex. une vision trouble, un halo de couleurs vives autour des sources de lumière, des yeux rouges, une pression accrue dans les yeux, une douleur ou une sensation désagréable dans les yeux);
  • des symptômes de problèmes émotifs ou comportementaux nouveaux ou plus graves;
  • des symptômes d'un arrêt soudain du médicament (par ex. des étourdissements, des rêves anormaux, un engourdissement, la sensation de subir des chocs électriques, de l'agitation, de l'anxiété, de la difficulté à se concentrer, des maux de tête, des tremblements, de la nausée, des vomissements, des sueurs);
  • des symptômes d'un faible taux de sodium dans le sang (par ex. de la fatigue, une faiblesse et de la confusion ou la douleur, une raideur ou une incoordination musculaire).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises épileptiques ou convulsives;
  • des pensées suicidaires ou des indices d'un comportement suicidaire;
  • des signes de saignements de l'estomac (par ex. des selles sanglantes, noirâtres ou goudronneuses, des expectorations sanglantes, des vomissements de sang ou d'une matière qui ressemble à du marc de café);
  • des signes d'une grave réaction cutanée (comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne);
  • le syndrome sérotoninergique ou le syndrome malin des neuroleptiques (les signes comportent de l'agitation, de la confusion, de la diarrhée, une fièvre, des réflexes exagérés, une coordination médiocre, de l'agitation, des tremblements, de la sudation, une abondance de paroles ou une suractivité difficile à maîtriser, des frissonnements ou des tremblements, des tics).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Anomalies du rythme cardiaque : la prise du citalopram peut entraîner une anomalie du rythme cardiaque, surtout à des doses plus élevées. Votre médecin pourrait surveiller votre fréquence et rythme cardiaques de temps à autre au moyen d'un examen appelé une électrocardiographie. Les personnes qui ont des antécédents d'un trouble du rythme cardiaque désigné allongement de l'espace QT ne devraient pas employer ce médicament. Si vous souffrez d'une insuffisance cardiaque congestive, d'un ralentissement du rythme cardiaque, ou si vous courez le risque d'avoir un faible taux de potassium ou de magnésium en raison de certaines affections ou de la prise de certains médicaments qui influent sur le rythme cardiaque (par ex. l'amiodarone, le sotalol) vous devriez discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre  affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Arrêt du médicament : il ne faut pas mettre fin subitement à la prise de citalopram en raison du risque de symptômes liés à l'arrêt du traitement. Il est recommandé de réduire graduellement les doses sur une certaine période de temps. Si vous songez à cesser la prise de ce médicament, demandez à votre médecin ou au pharmacien comment procéder sans danger.

Comportement suicidaire ou agité : les personnes qui prennent ce médicament pourraient ressentir de l'agitation (qui se manifesterait par de l'impatience, de l'anxiété, de l'agressivité, des émotions fortes et le sentiment de ne pas être elles-mêmes), ou elles pourraient vouloir se faire du mal ou faire du mal à quelqu'un. Ces symptômes pourraient apparaître quelques semaines après le début d'un traitement par ce médicament. Votre médecin doit vous suivre de près pour détecter les changements émotionnels et comportementaux. Si vous ressentez ces symptômes ou s'il vous semble qu'ils touchent un membre de votre famille qui emploie ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Convulsions : l'utilisation du citalopram peut augmenter le risque de subir des convulsions, en particulier si une personne a des antécédents de ce désordre. Si vous êtes atteint d'un désordre convulsif ou si vous avez déjà subi des convulsions,  discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Si des crises convulsives surviennent, communiquez avec votre médecin ou obtenez des soins médicaux immédiatement.

Diabète : le citalopram peut affecter le taux de sucre sanguin (une hyperglycémie et une hypoglycémie). Si vous faites du diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Fonction rénale : les effets du citalopram, lorsqu'il est pris par des personnes dont la fonction rénale est réduite de façon importante, n'ont pas été étudiés de façon approfondie. En cas d'une fonction rénale diminuée, ou une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fractures : certaines données indiquent que les personnes qui prennent du citalopram ou d'autres médicaments de la même classe peuvent courir un risque accru de fractures lorsqu'elles commencent à prendre ce médicament et lors d'une utilisation à long terme. Si vous avez plus de 65 ans, si vous êtes atteint d'ostéoporose ou si vous avez d'autres facteurs de risque pour les fractures, assurez-vous de ne pas tomber en vous assoyant ou en vous couchant lorsque vous êtes étourdi. Communiquez avec votre médecin si vous êtes fréquemment étourdi.

Glaucome : l'utilisation de ce médicament peut accentuer les symptômes du glaucome (augmentation de la pression intraoculaire). Si vous êtes atteint de glaucome, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Pendant que vous prenez ce médicament, signalez tout changement de votre vision à votre médecin dès que possible.

Maladie cardiaque : le citalopram peut ralentir le rythme cardiaque de certaines personnes, ce qui est susceptible d'aggraver les symptômes de la maladie cardiaque. Si vous êtes atteint d'une maladie cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Manie et hypomanie : le citalopram peut intensifier une manie ou une hypomanie. Si vous avez des antécédents d'épisodes maniaques ou d'un trouble bipolaire, vous devriez faire l'objet d'une surveillance médicale stricte pendant que vous prenez ce médicament.

Somnolence ou vigilance réduite : le citalopram peut causer de la somnolence pour quelques personnes. Évitez les activités qui nécessitent de la vigilance, du jugement et de la coordination physique (comme la conduite d'une automobile ou les tâches dangereuses) jusqu'à ce que vous ayez établi comment le citalopram agit sur vous.

Syndrome sérotoninergique : certaines réactions graves sont susceptibles de se produire lorsque le citalopram est combiné avec d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (médicaments utilisés pour le traitement de la dépression). Par conséquent, il faut éviter de telles associations de médicaments. Les symptômes d'une réaction peuvent inclure une raideur musculaire et des spasmes, une difficulté à bouger et des altérations de l'état mental, y compris du délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.

Troubles liés aux saignements : le citalopram pourrait accroître la fréquence des ecchymoses (bleus) et, dans le cas d'une coupure, le saignement pourrait durer plus longtemps. Si vous êtes atteint d'un trouble de la coagulation ou si vous avez des antécédents de problèmes de saignement, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Grossesse : l'innocuité du citalopram durant la grossesse n'a pas été établie. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Les nouveau-nés peuvent subir d'importants effets indésirables, notamment des symptômes de sevrage et d'autres complications nécessitant une hospitalisation prolongée si la mère prend du citalopram au cours des 3 mois précédant l'accouchement.

Les femmes qui prennent du citalopram au cours du dernier mois de leur grossesse courent un risque accru de saignement après la naissance du bébé. Les médecins et les femmes enceintes devraient soigneusement étudier les avantages et les risques associés à toutes les options de traitement. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants, et son emploi n'est pas indiqué dans le traitement des enfants ayant moins de 18 ans. Des rapports ont signalé que la prise de ce médicament et de  médicaments semblables par des enfants de moins de 18 ans pouvait causer des changements comportementaux et  émotionnels comme des pensées et un comportement suicidaires.

Aînés : étant donné que ce médicament est éliminé de l'organisme par les reins et le foie, les aînés seraient plus susceptibles de ressentir des effets secondaires. Il se peut que votre médecin décide d'amorcer le traitement à une dose plus faible. Si vous avez plus de 65 ans, discutez avec votre médecin de la nécessité d'une surveillance étroite.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Il pourrait se produire une interaction entre le citalopram et l'un des agents ci-après :

  • les acides gras oméga-3;
  • les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • l'anagrélide;
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le kétoprofène, le naproxène);
  • les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le disopyramide, le dronédarone, la flecaïnide, la mexilétine, la procaïnamide, le propafénone, la quinidine, le sotalol);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la moxifloxacine, l'ofloxacine);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. l'azithromycine, la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, la liraglutide, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. la cétirizine, la doxylamine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la loratadine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • les autres inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le pentobarbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • le bleu de méthylène;
  • la bromocriptine;
  • le bupropion;
  • la buspirone;
  • le célécoxib;
  • la chloroquine;
  • la cimétidine;
  • le cobicistat;
  • le conivaptan;
  • la desmopressine;
  • le dexméthylphénidate;
  • le dextrométhorphane;
  • les diurétiques thiazidiques « pilules qui augmentent l'excrétion de l'urine » (par ex. l'hydrochlorothiazide, l'indapamide, la métolazone);
  • le dompéridone;
  • l'enzalutamide;
  • le formotérol;
  • la glucosamine;
  • l'héparine;
  • des herbes aux propriétés anti-plaquettaires (par ex. l'ail, le gingembre, le ginkgo biloba);
  • l'hydrate de chloral;
  • l'hydroxychloroquine;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le dasatinib, le nilotinib, l'imatinib, le sunitinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • le jus de pamplemousse;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • les médicaments anticoagulants (par ex. l'apixaban, le dabigatran, l'édoxaban, le rivaroxaban, la warfarine);
  • les médicaments antiépileptiques (par ex. la carbamazépine, le clobazam, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, l'acide valproïque, le zonisamide);
  • les médicaments antiplaquettaires (par ex. l'acide acétylsalicylique [AAS], le clopidogrel, le ticagrélor);
  • les médicaments de type « triptan » contre la migraine (par ex. l'almotriptan, l'élétriptan, le sumatriptan);
  • la méthadone;
  • le méthylphénidate;
  • la métyrosine;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • les multivitamines avec minéraux;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • l'obinutuzumab;
  • l'oméprazole;
  • l'ozanimod;
  • la pentamidine;
  • la pentoxifylline;
  • le prasugrel;
  • la quinine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • les remplacements de la thyroïde (par ex. la thyroïde desséchée, la lévothyroxine);
  • le salmétérol;
  • la scopolamine;
  • le stiripentol;
  • le sulfaméthoxazole;
  • la trazodone;
  • le tryptophane;
  • la vitamine E;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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