Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?
L'étravirine appartient à la classe des médicaments appelés antirétroviraux, ou plus précisément inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI). On l'utilise en association avec d'autres médicaments antirétroviraux pour traiter les infections causées par le virus de type 1 du syndrome immunodéficitaire acquis (VIH-1) lorsque d'autres médicaments antirétroviraux ne se sont pas avérés efficaces et quand le VIH-1 se montre résistant à d'autres médicaments antirétroviraux.
L'étravirine agit en bloquant une enzyme appelée transcriptase inverse du VIH dont le virus a besoin pour se multiplier. Lorsqu'on l'utilise avec d'autres médicaments antirétroviraux, l'étravirine réduit la quantité de VIH dans le sang et augmente le nombre de cellules T4 (CD4).
L'étravirine ne guérit pas l'infection à VIH ou sida, mais elle peut améliorer le fonctionnement de votre système immunitaire et décroître le risque d'infection. L'étravirine ne réduit pas le risque de transmettre le VIH à d'autres personnes par contact sexuel, par l'échange d'aiguilles ou par l'exposition à du sang infecté.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?
25 mg
Chaque comprimé ovale, blanc à blanc cassé, portant l'inscription « T125 » tracée en creux sur une face, et « 100 » sur l'autre, contient 100 mg d'étravirine. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium et cellulose microcristalline.
100 mg
Chaque comprimé ovale, blanc à blanc cassé, portant l'inscription « T125 » tracée en creux sur une face, et « 100 » sur l'autre, contient 100 mg d'étravirine. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium et cellulose microcristalline.
200 mg
Chaque comprimé ovale, blanc à blanc cassé, portant l'inscription « T200 » tracée en creux sur une face, contient 200 mg d'étravirine. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline silicifiée et cellulose microcristalline.
Comment doit-on employer ce médicament?
La dose usuelle d'étravirine est 200 mg pris oralement 2 fois par jour après un repas. Pour les enfants de 6 à 18 ans qui pèsent au moins 16 kg, la dose est établie en fonction du poids corporel. Le médecin établira la dose qui convient à votre enfant.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ce médicament est plus efficace quand il est pris après un repas. Il faut éviter de prendre l'étravirine à jeun (l'estomac vide) parce que son efficacité pourrait en être réduite. Essayez de prendre chacune des doses du médicament à la même heure chaque jour.
Avalez les comprimés avec un liquide, comme de l'eau. Ne l'écrasez pas non plus. Si vous ou votre enfant n'êtes pas capable d'avaler le comprimé entier, faites dissoudre le comprimé dans 5 mL (1 cuiller à thé) d'eau jusqu'à ce que l'eau prenne une apparence laiteuse. Cette solution peut ensuite être ajoutée à une petite quantité de jus d'orange ou de lait. Buvez-le immédiatement. Rincez le verre plusieurs fois de suite et avalez l'eau de rinçage chaque fois pour vous assurer d'avoir bien pris toute la dose du médicament.
Évitez le jus de pamplemousse, les boissons chaudes et les boissons gazeuses.
Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous cessez de prendre ce médicament, votre infection à VIH pourrait empirer. Employez le médicament conformément aux indications de votre médecin et ne suspendez pas sa prise sans consulter votre médecin au préalable. Si vous oubliez une dose, mais que vous vous en rendez compte avant que 6 heures ne se soient écoulées, prenez cette dose dès que possible après avoir mangé. Si vous oubliez une dose, mais que plus de 6 heures se sont écoulées avant que vous ne vous en rendiez compte, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament dans son emballage d'origine à la température ambiante, protégez-le de la lumière et de l'humidité, et gardez-le hors de la portée des enfants. Ne retirez pas les sachets déshydratants du flacon.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?
Quiconque ayant une allergie à l'étravirine ou à l'un des ingrédients de ce médicament, ne devrait pas l'utiliser.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- de l'anxiété;
- des brûlures d'estomac;
- des changements dans la distribution de la graisse corporelle (ajout dans la partie supérieure du dos, le cou, les seins et le tronc; perte de graisse corporelle dans les bras, les jambes et le visage);
- la diarrhée;
- une douleur abdominale;
- un engourdissement;
- de la fatigue;
- des gaz;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- des picotements ou des douleurs dans les pieds ou les mains;
- des sueurs nocturnes;
- des troubles du sommeil;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- une éruption cutanée;
- de la sensibilité ou des douleurs musculaires et de la faiblesse;
- des signes attribuables à de l'anémie (réduction du nombre de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, un essoufflement);
- des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
- des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
- des symptômes d'atteintes rénales (par ex. de la nausée, une perte de l'appétit, de la faiblesse, un des émissions d'urine de faible volume ou une absence d'émission d'urine)
- des symptômes de diabète comme une soif immodérée, un besoin d'uriner impérieux et fréquent, un appétit excessif, une perte de poids inexplicable, des plaies qui se cicatrisent mal, des infections;
- des symptômes d'une pression artérielle élevée (par ex. maux de têtes, étourdissements, une vision floue, de la nausée);
- des symptômes de troubles hépatiques comme une douleur abdominale, des vomissements persistants, une sensation de malaise, une fièvre, une démangeaison, le jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une urine sombre.
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- une fièvre;
- des signes d'une crise cardiaque (par ex. présence de douleur ou de pression à la poitrine, de douleur qui se propage à l'épaule ou au bras, de nausée et de vomissements, de sudation excessive);
- des signes d'une grave réaction cutanée comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne;
- des symptômes d'une grave réaction allergique comme de l'urticaire, un essoufflement, une boursouflure du visage ou une enflure des lèvres ou de la langue.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Analyses de sang : l'étravirine peut altérer les résultats de vos analyses de sang surtout ceux ayant trait au nombre de globules rouges, à la numération des plaquettes, au taux de cholestérol et de sucre. Votre médecin vous les expliquera, et fera le suivi de vos taux sanguins.
Éruptions cutanées : ce médicament peut causer une éruption cutanée qui est habituellement légère ou modérée. L'étravirine peut toutefois causer de graves réactions cutanées. Si une éruption cutanée apparaît pendant que vous prenez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Si l'éruption cutanée est grave et que vous avez aussi de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, des cloques ou une boursouflure du visage, cessez de prendre le médicament et obtenez immédiatement des soins médicaux.
Fonction hépatique : l'étravirine peut réduire la fonction hépatique et provoquer une insuffisance hépatique. Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Si vous avez des problèmes du foie sévères, ou une fonction hépatique réduite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Intolérance au lactose : ce médicament contient du lactose. Si vous êtes atteint d'une intolérance au galactose (galactosémie, malabsorption du glucose-galactose ou déficience en lactase de Lapp) vous ne devez pas prendre ce présentation posologique. Discutez des autres options avec votre médecin.
Pancréatite : ce médicament peut causer une inflammation du pancréas (une pancréatite). Si vous avez des antécédents de pancréatite, ou si vous courez le risque d'en contracter une, vous devriez faire l'objet d'une surveillance médicale stricte pendant que vous prenez ce médicament. Si vous observez des signes de pancréatite (par ex. une douleur dans la partie supérieure gauche de l'abdomen, un mal de dos, de la nausée, une fièvre, des frissons, des battements de cœur rapides, un abdomen gonflé), communiquez avec votre médecin.
Redistribution des graisses : ce médicament peut éventuellement modifier la distribution des graisses à l'intérieur de votre corps, et changer la forme de votre silhouette. Vous pourriez remarquer une augmentation de la masse grasse dans le haut du dos et du cou, de la poitrine et de l'abdomen ou la disparition du gras des jambes, des bras et du visage. La portée de ces effets à long terme ne sont pas connus.
Syndrome de reconstitution immunitaire : ce médicament pourrait induire le syndrome de reconstitution immunitaire qui se caractérise par l'apparition des signes et des symptômes d'une inflammation associée à une infection antérieure. Ces symptômes se produisent peu après le début de la prise d'un médicament antirétroviral et ils peuvent varier. On estime que leur manifestation est une conséquence d'une amélioration qui permet à votre système immunitaire de combattre des infections jusqu'alors cachées dans votre corps (par ex. une pneumonie, l'herpès ou la tuberculose). Signalez immédiatement tout nouveau symptôme à votre médecin.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : l'étravirine passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement. Étant donné que le VIH peut être transmis par le lait maternel, les personnes porteuses du VIH ne devraient pas allaiter.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 6 ans.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?
Il pourrait se produire une interaction entre l'étravirine et l'un des médicaments ci-après :
- l'abiratérone;
- les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
- les antiarythmiques (par ex. le dipyridamole, le disopyramide, la flecaïnide, la mexilétine);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticancéreux (par ex. la doxorubicine, l'étoposide, l'ifosfamide, l'irinotécan, le mitotane);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, le clobazam, la phénytoïne);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- les antipaludiques (par ex. la méfloquine, la quinine);
- les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apalutamide;
- l'aprémilast;
- l'aprépitant;
- les autres inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la doravirine, l'éfavirenz, la névirapine);
- les barbituriques (par ex. le phénobarbital, la primidone);
- les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le triazolam);
- le bosentan;
- la buprénorphine;
- la buspirone;
- le cannabis;
- la clindamycine;
- le clopidogrel;
- le cobicistat;
- les contraceptifs oraux;
- les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, la méthylprednisolone, la prednisone);
- la cyprotérone;
- la dapsone;
- la digoxine;
- l'elexacaftor;
- l'enzalutamide;
- l'ergonovine;
- la guanfacine;
- les immunosuppresseurs (par ex. la cyclosporine, le sirolimus, le tacrolimus);
- les inhibiteurs de l'intégrase du VIH (par ex. le dolutégravir, le raltégravir);
- les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le lopinavir, le nelfinavir, le ritonavir);
- les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le bosutinib, le dabrafenib, l'imatinib, le lapatinib);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. la fluoxétine, la sertraline, la vortioxétine);
- l'ivabradine;
- l'ivacaftor;
- le lemborexant;
- le letermovir;
- la linagliptine;
- le lumacaftor;
- le macitentan;
- le maraviroc;
- les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le glécaprévir, le velpatasvir, le voxilaprévir);
- les médicaments de type « statine » pour traiter les niveaux élevés de cholestérol (par ex. l'atorvastatine, la lovastatine, la simvastatine);
- la méthadone;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le moclobémide;
- le modafinil;
- le naloxégol;
- les narcotiques analgésiques (par ex. le fentanyl, l'hydrocodone, l'oxycodone, le tramadol);
- l'ondansétron;
- l'orlistat;
- le praziquantel;
- le répaglinide;
- la rifabutine (lorsqu'elle est donnée en même temps qu'un inhibiteur de la protéase comme le darunavir ou le ritonavir);
- la rifampine;
- le roflumilast;
- le tamoxifène;
- le tézacaftor;
- le ticagrélor;
- le tofacitinib;
- le tolvaptan;
- la trazodone;
- l'upadacitinib;
- la vilazodone;
- le zolpidem;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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