Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?
Le naloxégol appartient au groupe des médicaments appelés antagonistes des récepteurs opioïdes. On l'utilise chez les adultes dont la douleur n'est pas causée par un cancer pour soigner la constipation causée par les analgésiques opioïdes prescrits sur ordonnance (par ex. la codéine, la morphine, l'hydromorphone). Si les laxatifs ne s'avèrent pas efficaces, le naloxégol s'utilise pour favoriser la défécation.
Son action empêche les médicaments opioïdes de se lier à certains récepteurs du tube digestif, sans que ces médicaments ne perdent leurs effets analgésiques pour autant.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Les marques spécifiques de ce médicament peuvent ne pas être offertes sous toutes les présentations ni avoir été approuvées contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez ce médicament à personne, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?
12,5 mg
Chaque comprimé mauve, ovale, biconvexe, pelliculé, portant la mention « 12.5 » sur un côté et « nGL » sur l'autre, contient 12,5 mg de naloxégol. Ingrédients non médicinaux : mannitol, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, gallate de propyle et stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane, macrogol/PEG400, oxyde de fer rouge et oxyde de fer noir.
25 mg
Chaque comprimé mauve, ovale, biconvexe, pelliculé, portant la mention « 25 » sur un côté et « nGL » sur l'autre, contient 25 mg de naloxégol. Ingrédients non médicinaux : mannitol, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, gallate de propyle, et stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane, macrogol/PEG400, oxyde de fer rouge et oxyde de fer noir.
Comment doit-on employer ce médicament?
La dose recommandée de naloxégol est de 25 mg pris une fois par jour par voie orale. En fonction des effets secondaires que vous subissez, votre médecin vous suggérera peut-être de prendre une plus faible dose.
Il est préférable que le naloxégol soit pris le matin, à jeun. Par conséquent, ce médicament devrait être pris au moins 1 heure avant le premier repas de la journée, ou 2 heures après. Avalez le comprimé entier avec un verre d'eau. Si vous avez de la difficulté à avaler, vous pouvez broyer le comprimé jusqu'à l'obtention d'une poudre et dissoudre celle-ci dans un demi-verre d'eau (à la température ambiante et non gazéifiée). Remuez et buvez immédiatement. Rincez le verre avec un autre demi-verre d'eau et buvez le contenu pour vous assurer qu'il ne reste pas de médicament dans le verre.
Lorsque vous commencez à prendre le naloxégol, cessez d'utiliser d'autres laxatifs jusqu'à ce que vous ayez établi le degré d'efficacité de ce médicament pour vous. Il est possible que vous déféquiez au cours des 12 heures suivant la première dose de ce médicament.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin.
Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. Si votre prochaine dose est prévue dans moins de 12 heures, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Entreposez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?
Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :
- une allergie au naloxégol ou à l'un des ingrédients du médicament;
- des antécédents d'obstruction des voies digestives;
- la présence ou la possibilité d'une obstruction des voies digestives;
- la prise de l'un des médicaments ci-après :
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le kétoconazole, le voriconazole);
- les inhibiteurs de la protéase contre le VIH (par ex. le ritonavir, le lopinavir);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine).
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- de la diarrhée;
- une douleur gastrique;
- un écoulement nasal ou un embarras de la respiration nasale;
- des gaz;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- une sudation excessive;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des symptômes de sevrage aux opioïdes (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une sudation excessive, un endolorissement musculaire, un larmoiement accru, de l'insomnie, des baîllements).
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- une diarrhée importante (aqueuse, sanguinolente ou persistante);
- une douleur gastrique intense ou persistante.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Perforation gastro-intestinale : les personnes atteintes d'une affection qui a évolué à un stade avancé et qui emploient le naloxégol pourraient courir un risque accru de perforation gastro-intestinale (un trou qui se forme dans la paroi du tractus gastro-intestinal, comme celles de l'estomac ou des intestins). Les personnes qui sont plus susceptibles de courir ce risque sont celles qui ont une paroi gastro-intestinale affaiblie en raison d'une affection comme un cancer, un cancer intestinal ou un cancer gastro-intestinal. Si vous ressentez une douleur abdominale intense, aggravée ou persistante que les mouvements, la nausée et les vomissements augmentent ou qui s'accompagne d'une fièvre ou de frissons, sollicitez immédiatement des soins médicaux. Vous éprouvez peut-être les symptômes d'une perforation gastro-intestinale, et il s'agit d'une urgence médicale.
Sevrage des opioïdes : il arrive, très rarement, que ce médicament bloque les effets des opioïdes sur le système nerveux. Ceci peut provoquer des symptômes de sevrage. Si vous ressentez de la nausée, des vomissements, une diarrhée, un endolorissement musculaire, une sudation inaccoutumée, du larmoiement, des baîllements, de l'insomnie ou des sautes d'humeur, communiquez avec votre médecin.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : on ignore si le naloxégol passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?
Il pourrait se produire une interaction entre le naloxégol et l'un des agents ci-après :
- l'amiodarone;
- les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- l'apalutamide;
- l'aprépitant;
- le bosentan;
- la carbamazépine;
- le carvédilol;
- le cobicistat;
- le conivaptan;
- la cyclosporine;
- le déférasirox;
- la dronédarone;
- l'enzalutamide;
- l'eslicarbazépine;
- la flibansérine;
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, le dabrafénib, l'imatinib, le lapatinib, le nilotinib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
- le jus de pamplemousse;
- le lédipasvir;
- la méthadone;
- la méthylnaltrexone;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le mitotane;
- le modafinil;
- la naloxone;
- la naltrexone;
- le phénobarbital;
- la phénytoïne;
- la primidone;
- la quinidine;
- la rifabutine;
- la rifampine.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous prenez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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