Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

L'insuline est une hormone naturellement produite dans le pancréas. Elle aide notre corps à utiliser ou à entreposer le glucose (le sucre) qui lui provient des aliments. Quand une personne est atteinte de diabète, le pancréas ne sécrète pas suffisamment d'insuline pour répondre aux besoins de son corps, ou son corps ne peut pas utiliser convenablement l'insuline produite. Comme le glucose ne peut pas être utilisé ni entreposé convenablement, il s'accumule dans la circulation sanguine.

L'insuline injectée sous la peau contribue à abaisser le taux de glucose sanguin. On utilise l'insuline dégludec pour traiter les adultes atteints du diabète de type 1 ou 2 qui ont besoin d'une insuline à action prolongée.

Il existe de nombreux types d'insuline différents. Leurs taux d'absorption diffèrent et ils agissent pendant différentes périodes de temps. L'insuline dégludec est une insuline à action très prolongée. Elle commence à agir quelques heures après son injection, et ses effets durent jusqu'à 42 heures. L'insuline détémir est libérée lentement et constamment dans la circulation sanguine dès son injection.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez ce médicament à personne, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que vous. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

100 unités par mL
1 mL de solution aqueuse stérile, transparente et incolore contient 100 unités d'insuline dégludec. Ingrédients non médicinaux : glycérol, phénol, métacrésol, acétate de zinc, et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique ou de l'hydroxyde de sodium pourrait être ajouté pour équilibrer le pH.

200 unités par mL
1 mL de solution aqueuse stérile, transparente et incolore contient 200 unités d'insuline dégludec. Ingrédients non médicinaux : glycérol, phénol, métacrésol, acétate de zinc, et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique ou de l'hydroxyde de sodium pourrait être ajouté pour équilibrer le pH.

La cartouche Penfill® de 3 mL est faite de verre (type 1) contenant un bouchon de caoutchouc halobutyle en forme de piston et est fermée par un autre un bouchon de caoutchouc halobutyle/polyisoprène.

Le stylo pré-rempli FlexTouch® (stylo jetable à doses multiples) comprend un stylo-injecteur contenant une cartouche (3 mL). La cartouche est faite de verre (type 1) contenant un bouchon de caoutchouc halobutyle en forme de piston et est fermée par un autre bouchon de caoutchouc halobutyle/polyisoprène.

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose recommandée d'insuline dépend de la production d'insuline naturelle de votre pancréas et de l'utilisation que votre corps en fait. Votre médecin ou votre conseiller en diabétologie déterminera la dose appropriée pour s'ajuster à votre mode de vie et vos taux de glycémie.

Votre dose d'insuline devrait être injectée par voie sous-cutanée (sous la peau) conformément aux directives de votre médecin ou de votre éducateur spécialisé en diabète. N'injectez pas d'insuline détémir dans une veine et n'utilisez pas d'insuline détémir dans une pompe à perfusion d'insuline. L'insuline dégludec est injectée sous la peau une fois par jour. En plus de l'insuline dégludec, une insuline à action rapide est habituellement utilisée pour maîtriser le retentissement de l'apport alimentaire sur le taux de glucose sanguin au cours de la journée. L'administration de doses d'insuline varie beaucoup.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

L'insuline dégludec doit être transparente et incolore. N'utilisez pas l'insuline si l'aspect de la solution est tant soit peu inaccoutumé, si elle vous semble trouble, décolorée ou avoir des particules en suspension. Il n'est pas nécessaire d'agiter ni de secouer la fiole en la tournant avant l'usage. Cette insuline ne devrait pas être mélangée avec une autre.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Le choix du moment de l'injection de l'insuline et de la prise des repas est crucial à l'équilibre de la glycémie et à la prévention des réponses indésirables.

Si vous omettez une dose, injectez-la dès que possible dans la mesure où au moins 8 heures restent à écouler avant votre dose suivante. Si votre prochaine dose est prévue dans moins de 8 heures, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Lorsqu'on cesse d'utiliser l'insuline dégludec ou toute autre insuline, les taux de glucose peuvent s'élever dangereusement.

Conservez les cartouches Penfill® non ouvertes et les stylos FlexTouch® pré-remplis d'insuline au réfrigérateur jusqu'à ce que vous en ayez besoin. Vous pouvez les employer jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette. Si nécessaire, on peut les conserver à la température ambiante pendant 8 semaines. Ne placez jamais l'insuline sous la température de congélation.

Vous pouvez garder l'insuline entamée à la température ambiante (au-dessous de 30 °C) mais vous devrez la jeter après 8 semaines. N'exposez pas l'insuline à des températures très élevées ni à la lumière du soleil. Gardez l'insuline hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à l'insuline dégludec ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • en présence d'hypoglycémie.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui emploient ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • des engourdissements, de la faiblesse ou de la douleur dans les jambes et les bras;
  • une rougeur, une démangeaison ou une enflure au lieu d'injection;

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • l'apparition de bosses sous la peau au site d'injection (lorsque le même site est utilisé trop souvent);
  • creusement ou épaississement de la peau au site d'injection (lorsque le même site est utilisé trop souvent);
  • une rétention de liquide provoquant une enflure des articulations;
  • des signes attribuables à une réaction allergique (par ex. l'apparition d'une éruption cutanée, de démangeaisons ou d'urticaire);
  • signes de taux de glucose sanguin bas (hypoglycémie, par ex.l'anxiété; une vision floue; des modifications de la vision; de la confusion; de la difficulté à se concentrer; des troubles de l'élocution; des étourdissements; un assoupissement; un rythme cardiaque rapide; des maux de tête; le besoin de manger; des nausées; un état de nervosité; une sensation d'engourdissement ou de picotement ressentie sur les lèvres, les doigts ou la langue; de la sudation; de la fatigue; des tremblements; de la faiblesse);
  • des signes attribuables à une baisse anormale du taux de potassium dans le corps (par ex. de la faiblesse, de la fatigue, des crampes musculaires, de la constipation).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux  s'il se produit une réponse comme :

  • des symptômes d'une réaction allergique grave (par ex. une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une sudation soudaine, des vomissements, une difficulté respiratoire, des battements de cœur rapides, une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison, des étourdissements);
  • une perte de connaissance.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Aspect de l'insuline : les contenus du stylo pré-rempli ou de la cartouche d'insuline dégludec doivent être transparents et incolores. Ne l'utilisez pas si la solution présente des anomalies comme un aspect trouble, une couleur anormale ou des particules en suspension.

Changements au point d'injection : le tissu adipeux sous la peau au point d'injection peut rétrécir ou s'épaissir si vous vous injectez trop souvent au même endroit. Pour éviter que cela se produise, changez d'endroit à chaque injection. Communiquez avec votre médecin ou éducateur du diabète si vous remarquez un affaissement ou un épaississement de votre peau au point d'injection.

Fonction hépatique : les maladies hépatiques ou une réduction de la fonction hépatique peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Fonction rénale : les maladies rénales ou une réduction de la fonction rénale peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction rénale par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Hyperglycémie (élévation anormale des taux de sucre sanguin) : il se peut qu'une hyperglycémie se produise si votre dose d'insuline est trop faible ou si vous omettez une dose de ce médicament. Les symptômes de l'hyperglycémie s'accentuent habituellement sur une période de quelques heures ou quelques jours. Communiquez avec votre médecin ou conseiller en diabétologie si vous subissez des symptômes attribuables à de l'hyperglycémie comme une augmentation du besoin d'uriner, de la nausée, des vomissements, de la somnolence, une sécheresse de la bouche, une sécheresse et une rougeur de la peau, une perte d'appétit et une odeur acétonique de l'haleine.

Si on ne corrige pas l'hyperglycémie, une affection appelée cétoacidose diabétique est susceptible de se produire. Votre corps commence alors à utiliser les graisses corporelles comme combustible, ce qui mène éventuellement à la concentration d'une grande quantité d'acide dans la circulation sanguine. Cela peut évoluer en une perte de conscience, menant au coma et au décès. Pour prévenir ces complications, vous devrez peut-être faire ajuster votre dose d'insuline.

Identification diabétique : il importe soit de porter un bracelet (ou un collier) soit de transporter une carte signalant que vous souffrez de diabète et que vous prenez de l'insuline.

Membre de la famille et amis : sensibilisez les membres de votre famille et vos amis aux signes et aux symptômes de l'hypoglycémie (taux de glucose sanguin bas). Gardez une trousse de glucagon à portée de la main et enseignez-leur à l'utiliser convenablement en cas de diminution importante de glucose sanguin ou de perte de conscience.

Réactions allergiques : si vous observez l'apparition des signes d'une réaction allergique grave (par ex. une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une sudation soudaine, des vomissements, une difficulté respiratoire, des battements de cœur rapides, une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison, des étourdissements), cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux.

Surveillance du glucose sanguin : il importe que toute personne qui utilise de l'insuline surveille son taux de sucre sanguin régulièrement, comme préconisé par son médecin ou son éducateur spécialisé en diabète. Il est particulièrement important de vérifier votre glucose sanguin plus souvent quand des modifications sont apportées à votre dose d'insuline ou à votre horaire, quand vous êtes malade ou que vous traversez une période de grande tension. Si d'après les résultats des analyses de sang votre taux de glucose est constamment élevé ou bas, communiquez avec votre médecin ou éducateur spécialisé en diabète.

Taux de glucose sanguin bas (hypoglycémie) : une hypoglycémie peut se produire si vous prenez une trop forte dose d'insuline, si vous oubliez un repas ou si vous faites plus d'exercice physique que d'habitude. Parmi les symptômes légers à modérés d'hypoglycémie qui peuvent se manifester soudainement on retrouve des sueurs froides, un état de nervosité ou des tremblements, des battements de cœur rapides, des maux de tête, une sensation de faim, de la confusion, une sensation de tête légère, une sensation d'engourdissement ou de picotement ressentie sur les lèvres, les doigts ou la langue. Il est possible de corriger une hypoglycémie légère à modérée en consommant des aliments ou des boissons qui contiennent du sucre. Vous devriez toujours avoir une source de sucre à portée de la main, sous forme de bonbons, de comprimés de glucose, de jus de fruit ou de boissons non alcoolisées ordinaires (pas des boissons diététiques). Si vous ressentez les symptômes d'une hypoglycémie, prenez l'une de ces sources de sucre puis reposez-vous. Quand des symptômes d'hypoglycémie se manifestent, ne prenez pas de l'insuline.

Une grave hypoglycémie pourrait générer des signes de désorientation, une perte de connaissance et des crises convulsives. Les personnes qui ne peuvent pas prendre de sucre par voie orale, ou qui ont perdu conscience, peuvent avoir besoin d'une injection de glucagon ou d'une injection de glucose par voie intraveineuse (dans la veine).

Variations des besoins en insuline : un grand nombre de facteurs peuvent influer sur le taux de glucose et les besoins en insuline. Parmi ceux-ci on retrouve :

  • certains troubles médicaux (par ex. des infections, des troubles de la thyroïde ou une maladie du foie ou du rein);
  • des médicaments qui élèvent ou abaissent le taux de glucose sanguin;
  • le régime alimentaire;
  • les exercices physiques;
  • la maladie;
  • un traumatisme;
  • le stress;
  • la chirurgie;
  • le décalage horaire en voyage.

Il importe que votre médecin soit informé de votre état de santé actuel et de tout changement susceptible d'influer sur vos besoins en insuline. Votre glucose sanguin devrait être surveillé régulièrement comme préconisé par votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.

Grossesse : il est indispensable de maintenir un bon équilibre du glucose sanguin pendant tout le déroulement de la grossesse. Les besoins en insuline diminuent habituellement au cours du 1er trimestre et s'accroissent durant les 2e et 3e trimestres. Par conséquent, communiquez avec votre médecin si vous êtes enceinte ou songez à le devenir.

Allaitement : On ignore si l'insuline dégludec est transmise dans le lait maternel. Si vous employez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement. Leles mères qui allaitent devront peut-être modifier leur dose d'insuline ou leur régime alimentaire.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Il pourrait se produire une interaction entre l'insuline dégludec et l'un des agents ci-après :

  • l'alcool;
  • les antibiotiques « sulfa » (par ex. le sulfaméthoxazole);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • d'autres antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, l'exénatide, le glyburide, l'insuline, la metformine, la rosiglitazone, la saxagliptine);
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le métoprolol, le pindolol, le propranolol, le sotalol);
  • les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine (par ex. le candésartan, l'irbésartan, le losartan);
  • la clarithromycine;
  • les contraceptifs oraux;
  • les corticostéroïdes en inhalation (par ex. le budésonide, le ciclésonide, la fluticasone);
  • les corticostéroïdes oraux (par ex. la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone, la prednisolone);
  • le danazol;
  • les décongestionnants (par ex. la pseudoéphédrine);
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • l'élagolix;
  • l'épinéphrine;
  • le fénofibrate;
  • le ginseng;
  • le glucagon;
  • la goséréline;
  • l'hormonothérapie thyroïdienne substitutive (si vous commencez le traitement ou si vous ajustez votre dose);
  • les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou IECA (par ex. l'énalapril, le lisinopril, le ramipril);
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • l'isoniazide;
  • le lanréotide;
  • le leuprolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. l'elbasvir, le grazoprévir, le lédipasvir, le sofosbuvir, le velpatasvir);
  • la mifépristone;
  • la niacine;
  • le nilotinib;
  • l'octréotide;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • le pasiréotide;
  • le pegvisomant;
  • la pentoxifylline;
  • les progestatifs (par ex. le diénogest, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
  • la quinine;
  • le salbutamol;
  • les salicylés (par ex. l'AAS);
  • le sirolimus;
  • la somatropine;
  • le sunitinib;
  • le tacrolimus;
  • la terbutaline;
  • la testostérone;
  • le tramadol.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous prenez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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