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Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

Le capivastertib appartient à la classe de médicaments anticancéreux connus sous le nom d'antinéoplasiques, et plus particulièrement au groupe de médicaments appelés les inhibiteurs de la protéine kinase. Il s'agit d'un médicament antitumoral qui agit directement sur les cellules cancéreuses pour ralentir leur croissance ainsi que celle de la tumeur. Il est efficace contre le cancer du sein positif pour les récepteurs hormonaux, négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain et qui possède au moins un changement dans les gènes PIK3CA/AKT1/PTEN.

On utilise le capivasertib de façon concomitante avec le médicament anti-œstrogénique fulvestrant pour traiter le cancer du sein localement avancé ou qui s'est métastasé (propagé à d'autres parties du corps) pendant son traitement par d'autres médicaments agissant sur l'action de l'œstrogène. On l'utilise également pour traiter le cancer du sein qui a récidivé moins de 12 mois après la fin du traitement.

Ce médicament peut être disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez ce médicament à personne, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que vous. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

160 mg
Chaque comprimé rond, biconvexe, beige, pelliculé, portant l'inscription « CAV » au-dessus de « 160 » sur une face et rien sur l'autre, contient 160 mg de capivastertib. Ingrédients non médicinaux : hydrogénophosphate de calcium, copovidone, croscarmellose sodique, hypromellose, oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), macrogol 3350, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, polydextrose, eau purifiée, dioxyde de titane et triglycérides (à chaîne moyenne).

200 mg
Chaque comprimé en forme de capsule, biconvexe, beige, pelliculé, portant l'inscription « CAV » au-dessus de « 200 » sur une face et rien sur l'autre, contient 200 mg de capivastertib. Ingrédients non médicinaux : hydrogénophosphate de calcium, copovidone, croscarmellose sodique, hypromellose, oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), macrogol 3350, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, polydextrose, eau purifiée, dioxyde de titane et triglycérides (à chaîne moyenne).

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose habituelle de capivasertib pour les adultes est de 400 mg (2 comprimés de 200 mg) pris oralement 2 fois par jour pendant 4 jours consécutifs, suivie d'une période de 3 jours sans médicament. Les doses de capivasertib doivent être prises à des intervalles d'environ 12 heures, à jeun ou non.

Avalez les comprimés entiers avec un peu de de l'eau sans les mâcher, ni les briser, ni les broyer, ni les fractionner. Si vous trouvez des capsules fendues ou brisées, jetez-les de façon sécuritaire. Ne prenez aucun comprimé non intact.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous avez omis une dose, prenez-la dès que possible, après avoir mangé, si moins de 4 heures se sont écoulées depuis votre omission. Puis continuez à suivre votre posologie habituelle. Si plus de 4 heures se sont écoulées depuis votre dose oubliée, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. Les doses doivent être séparées d'au moins 8 heures. Si vous vomissez après avoir pris une dose, n'en prenez pas une autre. Continuez à suivre votre régime posologique régulier. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Entreposez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Quiconque ayant une allergie au capivastertib ou à l'un des ingrédients de ce médicament, ne devrait pas l'utiliser.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

• une baisse de l'appétit;
• des brûlures d'estomac;
• une diarrhée;
• une douleur gastrique;
• de la fatigue;
• une fièvre;
• un goût inhabituel dans la bouche;
• une inflammation ou de la rougeur à l'intérieur du nez, aux yeux ou dans le vagin;
• des lésions dans la bouche;
• des maux de tête;
• de la nausée;
• une peau rouge;
• une peau sèche et des démangeaisons;
• une sécheresse de la bouche;
• une sensation de ballonnement;
• des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

• de la rougeur cutanée accompagnée de desquamation ou d'une éruption cutanée;
• des signes attribuables à de la déshydratation (par ex. une réduction de la production d'urine, de la sécheresse cutanée, de la sécheresse et de l'empâtement de la bouche, de la somnolence, des étourdissements, des maux de tête, de la soif, de la confusion);
• des signes attribuables à de l'anémie (réduction du nombre de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, un essoufflement);
• des signes d'infection (par ex. une fièvre, de grands frissons, des maux de gorge, des ulcérations buccales);
• des symptômes attribuables à des lésions rénales (par ex. de la confusion, des démangeaisons ou une éruption cutanée, une bouffissure du visage et des mains, une réduction de la production d'urine, une enlfure, un gain de poids);
• des symptômes attribuables au syndrome pied-main (par ex. un rougissement et/ou de l'enflure, de la desquamation des paumes ou des plantes des pieds, des picotements et une sensation de brûlure au pied);
• des symptômes d'une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur lors de l'émission de l'urine, fréquence accrue de l'émission d'urine, de la douleur dans le bas du dos ou de flanc);
• des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

• des plaques rougeâtres ou violacées surélevées sur la peau, accompagnées ou non d'ampoules, des démangeaisons, une sensation de brûlure);
• des signes attribuables à une cétoacidose (par ex. de la confusion, une soif extrême, une perte d'appétit, une douleur gastrique, des difficultés respiratoires, de la nausée, des vomissements ou une fatigue inusitée);
• des signes d'une grave réaction cutanée comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne;
• des symptômes d'une grave réaction cutanée pouvant toucher d'autres organes (par ex. de la fièvre, une éruption cutanée, une augmentation du volume des ganglions, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une toux, une douleur thoracique, de la soif, une réduction des mictions urinaires).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Diabète : l'utilisation de capivasertib peut provoquer une élévation des taux de glucose sanguin (peut causer une perte de la maîtrise de la glycémie) et un changement de la tolérance au glucose. Des cas d'augmentation importante des taux de sucre sanguin se sont produits, provoquant une acidocétose diabétique.

Si des symptômes attribuables à une élévation du taux de sucre sanguin apparaissent chez vous comme des difficultés respiratoires, une soif intense, des vomissements, des douleurs abdominales, de la nausée, une perte d'appétit, de la confusion et une fatigue inusitée, consultez un médecin immédiatement.

Il se pourrait que les personnes atteintes de diabète aient à vérifier leur taux de sucre sanguin plus souvent durant la prise de ce médicament.

Diarrhée : le capivasertib peut provoquer une diarrhée importante. Votre médecin peut vous recommander de prendre un médicament pour prévenir ou réduire la diarrhée. Si vos selles sont fréquentes ou aqueuses, communiquez dès que possible avec votre médecin.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, causant ainsi des effets secondaires. En cas de troubles rénaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Jus de pamplemousse : le pamplemousse, la carambole, la grenade, les oranges de Séville et leurs jus interfèrent avec la dégradation et l'élimination de capivasertib de l'organisme. L'ingestion de l'un ou l'autre de ces produits peut causer une accumulation du médicament dans le corps, provoquant ainsi d'importants effets secondaires. Vous devez donc éviter ces fruits et leurs jus pendant que vous prenez du capivasertib.

Syndrome d'hypersensibilité : quelques personnes ont observé une grave réaction allergique appelée syndrome d'hypersensibilité lorsqu'elles ont suivi un traitement par le capivasertib. Cette réaction touche plusieurs organes de l'organisme et peut s'avérer mortelle si on ne la traite pas rapidement. Suspendez la prise du médicament et demandez immédiatement des soins médicaux en cas de symptômes d'une grave réaction allergique, notamment une fièvre, une augmentation de volume des ganglions, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux ou des symptômes semblables à ceux de la grippe accompagnés d'une éruption cutanée ou de cloques.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Les personnes susceptibles de devenir enceintes doivent utiliser une méthode de contraception efficace durant le traitement et pendant les 4 semaines qui suivent l'arrêt du traitement.

Allaitement : on ignore si le capivasertib passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Demandez à votre médecin si vous devez continuer à allaiter.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Pour obtenir une liste complète d'interactions médicamenteuses, utilisez le « Drug Interaction Checker » (disponible en anglais seulement) sur le site Web de Drugs.com.

Si vous prenez d'autres médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

• cesser la prise de l'un des médicaments;
• remplacer l'un des médicaments par un autre;
• modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
• ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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