Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?
Le pazopanib appartient à la classe de médicaments anticancéreux connus sous le nom d'antinéoplasiques, et plus particulièrement au groupe de médicaments appelés inhibiteurs de la protéine tyrosine kinase. Il s'agit d'un médicament antinéoplasique dont l'action perturbe la communication cellulaire et entraîne le ralentissement de la prolifération des vaisseaux sanguins qui apportent des nutriments aux cellules cancéreuses. En ralentissant la croissance de ces vaisseaux sanguins, pazopanib peut aider à réduire le volume des tumeurs qui sont des regroupements de cellules cancéreuses. Le pazopanib agit également directement sur les cellules cancéreuses pour ralentir leur croissance.
On utilise le pazopanib pour traiter les personnes qui n'ont jamais reçu de traitement médicamenteux ou qui ont utilisé des cytokines (un autre type de médicament) sans succès pour traiter un cancer du rein qui s'est propagé par métastases ou autrement à d'autres parties du corps. On l'utilise également pour traiter certains types de sarcomes des tissus mous, lorsque les autres traitements n'ont pas été efficaces.
On a démontré que ce médicament ralentit la croissance des cancers, mais sa capacité à aider les personnes qui le prennent à vivre plus longtemps ou à obtenir une meilleure qualité de vie ne l'a pas encore été.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?
200 mg
Chaque comprimé pelliculé gris en forme de capsule modifiée portant l'inscription « GS JT » en creux sur un côté contient 200 mg de pazopanib sous forme de chlorhydrate de pazopanib. Ingrédients non médicinaux : stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, povidone (K30), et glycolate d'amidon sodique. L'enrobage du comprimé contient : hypromellose, oxyde de fer noir (E172), macrogol, polysorbate 80 et dioxyde de titane (E171).
400 mg
Chaque comprimé pelliculé jaune en forme de capsule modifiée portant l'inscription « GS UHL » en creux sur un côté contient 400 mg de pazopanib sous forme de chlorhydrate de pazopanib. Ingrédients non médicinaux : stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, povidone (K30), et glycolate d'amidon sodique. L'enrobage du comprimé contient : hypromellose, oxyde de fer jaune (E172), macrogol, polysorbate 80 et dioxyde de titane (E171).
Comment doit-on employer ce médicament?
La dose recommandée de pazopanib est de 800 mg pris oralement une fois par jour. Pour obtenir le meilleur effet, ce médicament doit être pris à jeun, au moins 1 heure avant ou 2 heures après un repas.
On ne doit pas broyer ni briser le comprimé de pazopanib. Avalez le comprimé entier avec 1 verre d'eau.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. Si votre prochaine dose est prévue dans moins de 12 heures, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?
Quiconque étant allergique au pazopanib, ou à l'un des ingrédients du médicament, ne devrait pas l'utiliser.
Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 2 ans.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- des changements dans les ongles;
- une chute ou une raréfaction des cheveux;
- de la douleur à la tumeur;
- une douleur musculaire, articulaire ou osseuse;
- une douleur ou une gêne gastrique;
- un enrouement;
- une éruption cutanée;
- des gaz;
- de l'indigestion;
- de la faiblesse;
- de la fatigue;
- de la nausée;
- des lésions dans la bouche;
- des maux de tête;
- une perte d'appétit;
- une perte d'énergie;
- un perte de force;
- une perte de poids;
- une sensation de picotement et de fourmillement sur la peau;
- des spasmes musculaires;
- une sudation accrue;
- des troubles du sommeil;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des anomalies du champ visuel;
- la diarrhée avec fièvre ou plus que 3 épisodes par jour;
- une élévation de la pression artérielle;
- une élévation de la pression artérielle;
- une enflure des mains ou des pieds;
- une fréquence cardiaque réduite;
- un rythme cardiaque irrégulier;
- une sensation de fourmillement, des picotements, ou un engourdissement dans les bras ou les jambes;
- une sensation de picotements, un engourdissement, de la douleur, une rougeur ou un gonflement touchant les paumes ou la plante du pied;
- des signes attribuables à de la déshydratation (par ex. une réduction de la production d'urine, de la sécheresse cutanée, de la sécheresse et de l'empâtement de la bouche, de la somnolence, des étourdissements, des maux de tête, de la soif, de la confusion);
- des signes attribuables à une anomalie de la fonction hépatique, notamment le jaunissement de la peau ou des conjonctives (blanc des yeux), de la fatigue, l'apparition d'urine foncée ou brune, de la nausée ou des vomissements ou un manque d'appétit;
- des signes attribuables à une baisse anormale du taux de potassium dans le corps (par ex. une fatigue musculaire, de la faiblesse, de la difficulté à bouger, des anomalies du rythme cardiaque, de la nausée);
- des signes attribuables à une réduction de la fonction cardiaque (par ex. de la toux, des sifflements respiratoires, de la fatigue, des difficultés respiratoires au repos ou en position couchée, une enflure des chevilles et des pieds);
- des signes attribuables à une réduction de la fonction thyroïdienne (par ex. de la constipation, une sécheresse de la peau, de la fatigue, une prise de poids, une hypersensibilité au froid);
- des signes d'infection (par ex. une fièvre, de grands frissons, des maux de gorge des ulcérations buccales);
- des signes d'un saignement (par ex. un saignement du nez, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
- des symptômes d'une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur lors de l'émission de l'urine, fréquence accrue de l'émission d'urine, de la douleur dans le bas du dos ou de flanc);
- des symptômes d'une inflammation pulmonaire (par ex. une toux, de l'essoufflement).
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- l'affaissement d'un poumon (par ex. de l'essoufflement, une douleur thoracique soudaine);
- l'apparition subite d'une douleur intense au dos, au cou ou à l'abdomen;
- des crises convulsives;
- des signes attribuables à une crise cardiaque (par ex. l'apparition soudaine d'une douleur thoracique ou de douleur irradiant vers le dos, le long du bras ou à la mâchoire, d'une sensation d'oppression thoracique, de la nausée, des vomissements, des sueurs excessives, de l'anxiété);
- des signes attribuables à une enflure du cerveau (par ex. de la maladresse, une faiblesse progressive, des changements de la vision, de l'élocution ou de la personnalité, des convulsions);
- des signes de battements de cœur irréguliers (par ex. des étourdissements, des palpitations [des battements de cœur accélérés, irréguliers ou très forts], une syncope ou une perte de connaissance);
- des signes de la présence d'un caillot de sang (par ex. une brusque douleur thoracique, un essoufflement, une brusque douleur à une jambe, une enflure ou une rougeur des jambes);
- des signes de pancréatite (par ex. une douleur au côté supérieur gauche de l'abdomen, un mal de dos, de la nausée, une fièvre, des frissons, des battements de cœur rapides, un abdomen gonflé);
- des signes de saignement dans l'estomac (par ex. des selles sanglantes, noires ou d'aspect goudronneux; la présence de sang dans les crachats; le vomissement de sang ou d'une matière qui ressemble à du marc de café);
- des signes d'un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête soudains ou intenses; une perte de coordination soudaine; des anomalies du champ visuel; un trouble de l'élocution soudain; ou l'apparition inexpliquée de faiblesse, d'engourdissements ou de douleur dans un bras ou une jambe);
- des signes d'un rare trouble neurologique appelé syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS; par ex. de la confusion, des étourdissements, un mal de tête, une pression artérielle élevée, des convulsions, problèmes de la vue ou cécité)
- des symptômes attribuables à la présence d'une fistule (par ex. de la diarrhée, des saignements rectaux, une perte de poids).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Anomalies du rythme cardiaque : le pazopanib peut causer un trouble du rythme cardiaque appelé prolongation de l'intervalle QT. Le pazopanib peut causer un trouble du rythme cardiaque appelé prolongation de l'intervalle QT. Si vous avez des antécédents de prolongation du segment QT, de battements cardiaques lents ou irréguliers, d'irrégularités du rythme cardiaque, d'insuffisance cardiaque, de crise cardiaque, de maladie cardiaque ou si vous prenez d'autres médicaments qui provoquent une prolongation du segment QT ou si vous avez des antécédents familiaux de mort subite d'origine cardiaque avant l'âge de 50 ans, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, et de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament. Votre médecin prescrira régulièrement des analyses en vue de déceler toute modification de votre rythme cardiaque.
Caillots de sang : ce médicament peut accroître le risque de formation de caillots de sang qui causeraient une réduction du flot sanguin aux organes ou aux extrémités.
Si vous avez des antécédents de coagulation, informez-en votre médecin, car vous pourriez courir un risque accru d'avoir des problèmes liés à des caillots de sang comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou des caillots dans les veines profondes d'une jambe. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Si vous ressentez des symptômes comme une douleur vive et une enflure de la jambe, de la difficulté à respirer, une douleur thoracique, une vue brouillée ou de la difficulté à parler, communiquez immédiatement avec votre médecin.
Chirurgie : le pazopanib peut ralentir la vitesse de la guérison des plaies. Si vous prévoyez subir une intervention chirurgicale, indiquez aux médecins et aux infirmières qui vous soignent que vous prenez ce médicament. Votre médecin désirera possiblement que vous arrêtiez temporairement de prendre le pazopanib jusqu'à ce que vous ayez récupéré de l'intervention chirurgicale.
Fonction hépatique : une pathologie ou une fonction hépatique diminuée serait susceptible de causer une accumulation de ce médicament dans l'organisme et d'entraîner des effets secondaires. Si vous avez des problèmes hépatiques, discutez avec votre médecin pour savoir quels effets ce médicament pourrait avoir sur votre état pathologique, et en retour, quels effets votre état pathologique pourrait avoir sur la dose et l'efficacité de ce médicament, et demandez-lui aussi si une surveillance médicale spécifique s'impose.
Le pazopanib peut provoquer une insuffisance hépatique, qui, dans certains cas, peut entraîner la mort. Ce médicament peut également causer une fonction hépatique réduite. Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament. Cela permet souvent la détection d'une fonction hépatique réduite avant qu'elle ne s'aggrave.
Fonction rénale : ce médicament a été lié à une diminution de la fonction rénale. Si vous observez des symptômes de problèmes rénaux, comme une rétention de liquide et un gonflement du bas des jambes et des pieds, parlez-en à votre médecin.
Si vous avez des antécédents de problèmes rénaux, discutez avec votre médecin pour savoir quels effets ce médicament pourrait avoir sur votre état pathologique, et en retour, quels effets votre état pathologique pourrait avoir sur la dose et l'efficacité de ce médicament. Demandez-lui aussi si une surveillance médicale spécifique s'imposerait.
Fonction thyroïdienne : ce médicament peut réduire la fonction de la glande thyroïde. Si vous êtes atteint d'une maladie thyroïdienne, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection. Votre médecin surveillera votre fonction thyroïdienne par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.
Infection : comme d'autres médicaments contre le cancer, le pazopanib peut faire baisser le nombre de cellules combattant l'infection envahissant le corps (les globules blancs). Évitez, si possible, d'entrer en contact direct avec les personnes atteintes d'infections contagieuses. Avertissez votre médecin immédiatement si vous remarquez des signes d'infection comme une fièvre ou des frissons, une diarrhée aiguë, un essoufflement, des étourdissements persistants, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un manque d'énergie. Votre médecin exercera une surveillance médicale régulière par le biais d'analyses qui le renseigneront sur le nombre de cellules sanguines de types spécifiques en circulation.
Inflammation pulmonaire : une inflammation pulmonaire (affection pulmonaire interstitielle) causant des difficultés respiratoires s'est produite en de rares occasions parmi les personnes ayant employé ce médicament. Cette complication peut être grave voire mortelle. Si un essoufflement apparaît, ou si vous constatez une aggravation d'un essoufflement ou d'une toux (avec ou sans fièvre) à n'importe quel moment pendant le traitement par le pazopanib, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Insuffisance cardiaque congestive (ICC) : le pazopanib peut réduire l'efficacité du cœur en tant que pompe du sang dans le corps, ce qui peut provoquer de l'insuffisance cardiaque. Si vous êtes atteint de maladie cardiaque ou si vous êtes prédisposé à la maladie cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Pression artérielle élevée : le pazopanib peut causer une pression artérielle élevée. Les personnes qui ont une pression artérielle élevée rebelle devraient faire l'objet d'une surveillance médicale stricte.
Si vous ressentez des symptômes d'une élévation grave de la pression artérielle, comme une grave douleur thoracique, un mal de tête et de la confusion, une nausée, des vomissements, ou un essoufflement, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Problèmes de saignement : le pazopanib peut accroître votre risque de saignement. Si vous avez des antécédents d'hémoptysie (crachats sanguins), de saignement à l'intérieur du cerveau ou de saignements gastriques, demandez à votre médecin comment la prise de ce médicament est susceptible d'influer sur votre affection. Si vous remarquez des signes d'un grave saignement, comme des vomissements de sang ou du vomi qui ressemble à du marc de café, ou un saignement du rectum, demandez immédiatement des soins médicaux.
Problèmes gastrointestinaux (estomac et intestins) : il est possible (bien que rarement) que le pazopanib cause une perforation (un trou) dans l'estomac ou les intestins. Si vous subissez une douleur abdominale intense, de la fièvre, des vomissements, ou des selles noirâtres et goudronneuses, communiquez immédiatement avec votre médecin.
Reproduction : l'utilisation du pazopanib peut réduire la fertilité des hommes et des femmes. Discutez avec votre médecin de vos préoccupations au sujet de votre progéniture à venir. Les femmes d'âge fertile qui prennent ce médicament devraient utiliser une méthode de contraception efficace (par ex. des pilules anticonceptionnelles, des préservatifs) durant le traitement et pour 8 semaines après le traitement. Le pazopanib a aussi été lié à des malformations congénitales affectant les bébés nés d'une mère dont le partenaire masculin avait utilisé le médicament durant sa grossesse. Les hommes dont la partenaire est enceinte ou pourrait l'être devraient utiliser contraceptif local agissant en tant que barrière, comme les condoms par exemple, pendant que vous prenez le pazopanib et pour au moins 2 semaines après la dernière dose.
Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) : cette affection rare du cerveau est caractérisée par la destruction des couches qui protègent les nerfs, ce qui modifie la transmission des messages par les nerfs du cerveau. Parmi les signes et les symptômes de la leucoencéphalopathie, on retrouve, une maladresse inhabituelle, de la faiblesse progressive, des changements de la vision, de l'élocution ou de la personnalité ou des convulsions possibles. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Grossesse : ce médicament peut nuire au fœtus si la mère le prend pendant qu'elle est enceinte. Le pazopanib ne devrait pas s'utiliser durant une grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : on ignore si le pazopanib passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. N'administrez pas ce médicament à un enfant de moins de 2 ans car il nuit considérablement à la prise de poids et à la croissance et la maturation des organes et qu'il peut provoquer des problèmes graves pour la croissance d'un enfant.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?
Il pourrait se produire une interaction entre le pazopanib; et l'un des médicaments ci-après :
- l'amiodarone;
- les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
- les antiacides (par ex. l'hydroxyde d'aluminium, le carbonate de calcium, l'hydroxyde de magnésium);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la lévofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le voriconazole);
- les antihistaminiques (par ex. la cétirizine, la doxylamine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la loratadine);
- les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apalutamide;
- d'autres médicaments contre le cancer (par ex. la capécitabine, le mitotane, le trastuzumab);
- le BCG;
- les bisphosphonates (par ex. l'alendronate, l'étidronate);
- le bosentan;
- la carbamazépine;
- le carvédilol;
- certains agents biologiques (par ex. le denosumab, le natalizumab, le siltuximab, le tocilizumab)
- la chloroquine;
- le clopidogrel;
- le cobicistat;
- le conivaptan;
- la cyclosporine;
- le déférasirox;
- le dextrométhorphane;
- le dipyridamole;
- le disopyramide;
- la dofétilide;
- le donépézil;
- la dronédarone;
- l'échinacée;
- l'élagolix;
- l'eltrombopag;
- l'éluxadoline;
- l'enzalutamide;
- l'évérolimus;
- le fingolimod;
- la flécaïnide;
- la flibansérine;
- les inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. le lansoprazole, l'oméprazole, le pantoprazole);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le crizotinib, le dasatinib, l'imatinib, le nilotinib, le sunitinib);
- les inhibiteurs des récepteurs H2 de l'histamine (par ex. la famotidine, la ranitidine);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la delavirdine, l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
- l'ivacaftor;
- le jus de pamplemousse;
- le léflunomide;
- le lomitapide;
- le lumacaftor;
- les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le daclatasvir, le dasabuvir, l'elbasvir, le lédipasvir, le velpatasvir);
- les médicaments de type « statine » qui réduisent les taux de cholestérol (par ex. l'atorvastatine, la pravastatine, la simvastatine);
- la méfloquine;
- la méthadone;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le modafinil;
- le phénobarbital;
- la phénytoïne;
- le pimécrolimus;
- le pimozide;
- la primidone;
- la procaïnamide;
- la propafénone;
- le propranolol;
- la quinidine;
- la quinine;
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le roflumilast;
- le sotalol;
- le tacrolimus;
- le tériflunomide;
- la tétrabénazine;
- la tétracycline;
- le tolvaptan;
- la trazodone;
- les vaccins.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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