Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

Le niraparib appartient au groupe de médicaments qui combattent le cancer et que l'on appelle des antinéoplasiques. On l'utilise pour le traitement des formes avancées ou récurrents de cancer de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine. Le niraparib agit en interférant la reproduction des cellules cancéreuses. Cela tue les cellules cancéreuses existantes et prévient la croissance de nouvelles cellules tumorales.

Ce médicament peut être disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

Gélule

Chaque gélule constituée d'un corps blanc portant l'inscription « 100 mg » imprimée à l'encre noire et d'une coiffe violette portant la mention « Niraparib » imprimée à l'encre blanche contient 100 mg de niraparib sous forme de tosylate de niraparib. Ingrédients non médicinaux : AD et C bleu nº 1, AD et C rouge nº 3, AD et C jaune nº 5, gélatine, lactose, stéarate de magnésium, encre d'impression de qualité pharmaceutique et dioxyde de titane.

Comprimé

Chaque comprimé à libération immédiate gris, ovale, pelliculé, portant l'inscription « 100 » gravée sur une face et « Zejula » sur l'autre face, contient 100 mg de niraparib sous forme de tosylate de niraparib. Ingrédients non médicinaux : alcool polyvinylique, cellulose microcristalline, crospovidone, dioxyde de silicium, dioxyde de titane, lactose monohydraté, oxyde ferrosoferrique, polyéthylèneglycol, povidone, stéarate de magnésium et talc.

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose recommandée de niraparib varie selon le poids corporel et la numération plaquettaire, de même que d'après la nature des autres traitements reçus jusqu'alors. Votre médecin établira la dose appropriée pour vous. Les doses varient habituellement de 200 mg à 300 mg pris une fois par jour.

Avalez les capsules entières en buvant du liquide. Ne broyez pas, ne mâchez pas et n'ouvrez pas les capsules. Ce médicament peut être pris avec de la nourriture ou non.

Ce médicament est plus efficace s'il est pris environ au même moment chaque jour. S'il provoque de la nausée, il peut être utile de le prendre au coucher.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous vomissez après avoir pris une dose, ne remplacez pas la dose vomie. Prenez la prochaine dose le jour suivant.

Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer le niraparib dans les circonstances ci-après :

  • une allergie au niraparib ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • l'allaitement maternel.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une altération du goût;
  • de l'anxiété;
  • des bouffées de chaleur;
  • des brûlures d'estomac ou de l'indigestion;
  • de la constipation;
  • de la diarrhée (3 selles molles par jour ou plus);
  • des douleurs articulaires, musculaires ou dorsales;
  • une douleur gastrique;
  • une éruption cutanée;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • de la fatigue;
  • une infection oculaire;
  • une irritation des yeux, du nez, de la bouche ou de la gorge;
  • des lésions dans la bouche;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte d'appétit;
  • une perte de poids;
  • des problèmes de mémoire;
  • une sécheresse de la bouche;
  • une sensibilité à la lumière du soleil;
  • une toux;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des battements du cœur rapides ou très forts;
  • de la confusion, une baisse de mémoire ou de la difficulté à penser;
  • une douleur ou une pression thoracique;
  • une élévation subite et extrême de la tension artérielle;
  • une enflure des jambes et des chevilles;
  • une éruption cutanée;
  • un essoufflement;
  • une élévation de votre pression artérielle (essoufflement, fatigue, étourdissements ou évanouissement);
  • des signes attribuables à de l'anémie (réduction du nombre de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, un essoufflement);
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, de l'indifférence à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des signes de problèmes rénaux (par ex. une émission de l'urine accrue la nuit, une diminution de la production d'urine, du sang dans l'urine);
  • des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
  • des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
  • des symptômes attribuables à de l'inflammation pulmonaire (par ex. une toux, un essoufflement, une respiration difficile);
  • des symptômes attribuables à une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur à la miction urinaire, une augmentation de la fréquence urinaire, une douleur au bas du dos ou au flanc).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des hallucinations;
  • des signes attribuables à une maladie de la moelle osseuse (par ex. de la fièvre, une infection, l'apparition d'ecchymoses [bleus] ou de saignements, de l'essoufflement, la présence de sang dans l'urine ou les selles);
  • des signes d'un rare trouble neurologique appelé syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS; par ex. de la confusion, des étourdissements, un mal de tête, une pression artérielle élevée, des convulsions, problèmes de la vue ou cécité);
  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Cancer : bien que cette complication soit peu fréquente, le syndrome myélodysplasique/leucémie myéloïde aiguë (SMD/LMA) s'est développé chez certaines personnes qui ont pris le niraparib. Ce type de cancer est caractérisé par l'absence de maturation des cellules sanguines dans la moelle osseuse, celles-ci ne devenant pas des cellules sanguines saines. Cela peut être associé à la prise du niraparib ou à la chimiothérapie et la radiation reçues précédemment. Si cette question vous préoccupe, discutez-en avec votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machinerie : le niraparib peut provoquer de la somnolence ou des étourdissements, nuisant ainsi à votre capacité de conduire un véhicule ou de faire fonctionner de la machinerie. Évitez ces activités jusqu'à ce que vous ayez déterminé de quelle façon ce médicament influe sur votre capacité de les accomplir en toute sécurité.

Numération globulaire : ce médicament peut réduire le nombre de neutrophiles (un type de globules blancs qui aident à combattre une infection), de globules rouges (qui transportent l'oxygène) et de plaquettes (des cellules qui favorisent la coagulation de votre sang). Votre médecin demandera des analyses de sang pour surveiller votre numération globulaire. Si vous remarquez un signe d'infection (par ex. de la fièvre, des frissons ou des maux de gorge), des saignements inusités ou une tendance aux ecchymoses ou une fatigue inhabituelle ou inexpliquée, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Pression artérielle et pouls : l'usage de niraparib peut provoquer une élévation de la tension artérielle et une accélération du pouls. Si vous avez une pression artérielle élevée ou une autre affection cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Sensibilité à la lumière du soleil : la prise de ce médicament peut augmenter la sensibilité de la peau à la lumière du soleil, ce qui augmente le risque de coup de soleil. Évitez de vous exposer à la lumière du soleil pendant des périodes de temps prolongées, en particulier entre 10 h et 14 h. Utilisez un écran solaire à large spectre et un baume à lèvres avec un FPS de 30 ou plus. Si vous remarquez une éruption cutanée ou une desquamation inhabituelle, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Somnolence ou vigilance réduite : l'utilisation du niraparib peut provoquer de la somnolence ou des étourdissements, nuisant aux capacités mentales et physiques nécessaires à la conduite d'un véhicule ou à la manœuvre de machinerie. Évitez de conduire un véhicule, de manœuvrer de la machinerie ou d'accomplir d'autres tâches possiblement dangereuses avant d'avoir établi comment ce médicament agit sur vous.

Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) : dans certains cas rares, le niraparib a été associé avec une affection rare du cerveau caractérisée par la destruction des couches qui protègent les nerfs, ce qui modifie la transmission des messages par les nerfs du cerveau. Parmi les signes et les symptômes de la leucoencéphalopathie, on retrouve, une maladresse inhabituelle, de la faiblesse progressive, des changements de la vision, de l'élocution ou de la personnalité ou des convulsions possibles. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Les personnes en mesure de devenir enceintes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant qu'elles prennent le niraparib et au moins un mois par la suite. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : on ignore si le niraparib passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Pour obtenir une liste complète d'interactions médicamenteuses, utilisez le « Drug Interaction Checker » (disponible en anglais seulement) sur le site Web de Drugs.com.

Si vous prenez d'autres médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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