Comment ce médicament agit-il? Quels sont ses effets?

L'ozanimod appartient à la classe des médicaments appelés modulateurs des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate (S1P). Il s'utilise dans le traitement de la forme cyclique (poussées-rémissions) de la sclérose en plaques ou SEP.

L'ozanimod ne constitue pas un traitement curatif de la SEP, mais il aide à diminuer le nombre de poussées (les récidives), à réduire l'inflammation dans le cerveau (les lésions cérébrales mises en évidence par la technique de l'imagerie par résonance magnétique ou IRM), et à ralentir l'accumulation des problèmes physiques imputables à la SEP (l'évolution de la déficience). Les personnes qui l'utilisent n'ont généralement pas observé une réponse satisfaisante pour le moins à un autre traitement contre la SEP, ou leur organisme n'ont pas supporté d'autres traitements.

On utilise également l'ozanimod pour traiter les adultes atteints d'un forme modérée à sévère de la colite ulcéreuse active qui n'ont pas répondu aux autres traitements ou qui ne peuvent les tolérer.  

Le mode d'action exact de l'ozanimod est inconnu. On croit qu'il exerce son effet en exerçant une action qui cause une diminution du nombre de globules blancs (les lymphocytes) dans le sang en les empêchant de se déplacer librement dans le corps. Quand une personne est atteinte de SEP, il y a lieu de penser que des lymphocytes qui parviennent au cerveau et à la moelle épinière causent l'inflammation qui joue un rôle dans la perte de la substance protective (appelée myéline) recouvrant normalement les fibres nerveuses et leur permettant de fonctionner convenablement. L'ozanimod peut empêcher ces cellules d'atteindre le cerveau et la moelle épinière. Pour la colite ulcéreuse, on pense que l'ozanimod réduit l'inflammation en empêchant certains globules blancs d'atteindre la muqueuse intestinale.

Ce médicament peut être disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.


Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il?

0,23 mg
Chaque capsule de gélatine dure et opaque de taille « 4 » avec un corps gris clair et une tête gris clair, portant les inscriptions à l'encre noire « OZA » sur la tête et « 0.23 mg » sur le corps, contient 0,23 mg d'ozanimod. Ingrédients non médicinaux : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, dioxyde de silicium colloïdal, stéarate de magnésium; enveloppe de la capsule : dioxyde de titane (E171), encre pharmaceutique, gélatine, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172) et oxyde de fer rouge (E172).

0,46 mg
Chaque capsule de gélatine dure et opaque de taille « 4 » avec un corps gris clair et une tête orange, portant les inscriptions à l'encre noire « OZA » sur la tête et « 0.46 mg » sur le corps, contient 0,46 mg d'ozanimod. Ingrédients non médicinaux : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, dioxyde de silicium colloïdal, stéarate de magnésium; enveloppe de la capsule : dioxyde de titane (E171), encre pharmaceutique, gélatine, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172) et oxyde de fer rouge (E172).

0,92 mg
Chaque capsule de gélatine dure et opaque de taille « 4 » avec un corps orange et une tête orange, portant les inscriptions à l'encre noire « OZA » sur la tête et « 0.92 mg » sur le corps, contient 0,92 mg d'ozanimod. Ingrédients non médicinaux : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, dioxyde de silicium colloïdal, stéarate de magnésium; enveloppe de la capsule : dioxyde de titane (E171), encre pharmaceutique, gélatine, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172) et oxyde de fer rouge (E172).

Trousse de départ

La « trousse de départ » est un étui pliant contenant 7 capsules de gélatine dures sous plaquette alvéolée : 4 capsules de 0,23 mg et 3 capsules de 0,46 mg.

Comment doit-on employer ce médicament?

La dose initiale d'ozanimod est de 0,23 mg pris oralement une fois par jour pendant les 4 premiers jours. Pendant les 3 jours suivants (jours 5 à 7), la dose totale est de 0,46 mg. L'augmentation graduelle de dose aide à empêcher le rythme cardiaque de trop baisser et la production d'autres effets secondaires susceptibles de se produire lors du début de la prise de l'ozanimod. Après les 7 premiers jours, la dose quotidienne est de 0,92 mg.

La trousse d'initiation à ce médicament ne contient que 7 capsules. Cela suffit pour compléter les 7 premiers jours du traitement avant de continuer à prendre la dose d'entretien. Avalez les capsules entières avec un verre d'eau. Ne pas broyer, fractionner ni mâcher les capsules. L'ozanimod peut se prendre avec ou sans aliments.

Dépendant de vos autres affections médicales, il se peut qu'on vous demande de prendre la première dose d'ozanimod au bureau ou à la clinique de votre médecin et d'y rester pendant au moins 6 heures après la première dose. Cela permettra au médecin de détecter les effets secondaires comme un ralentissement des battements cardiaques et de traiter tout problème avant qu'il ne constitue une urgence.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin.

Si vous prenez ce médicament depuis moins de 14 jours et que vous oubliez de prendre une dose pour un jour ou plus, ou si vous arrêtez de prendre l'ozanimod pendant plus de 7 jours entre les semaines 2 et 4 de traitement, communiquez dès que possible avec votre médecin. Il pourrait choisir de vous suivre pour de possibles effets sur votre cœur et votre pression artérielle avant de recommencer le médicament. Si ce médicament est arrêté pendant plus de 2 semaines, communiquez avec votre médecin. Vous serez à nouveau suivi pour détecter de possibles effets sur le cœur et la pression artérielle lorsque vous recommencez à prendre le médicament. Vous devrez recommencer à la plus faible dose disponible et graduellement augmenter votre dose comme auparavant.

Après les 2 premières semaines de traitement, si vous omettez une dose, prenez-la dès que possible et continuez votre échéancier habituel.S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé?

Abstenez-vous d'employer l'ozanimod dans les circonstances ci-après :

  • un affaiblissement du système immunitaire imputable à une affection (par ex. le syndrome d'immunodéficience) ou l'emploi de produits médicinaux ou de traitements qui freinent le système immunitaire (par ex. dans le cas d'un cancer ou d'une transplantation de moelle osseuse);
  • une allergie à l'ozanimod ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • un antécédent de crise cardiaque, d' angine instable, d'accident ischémique transitoire (min-AVC), ou d'insuffisance cardiaqu au cours des 6 derniers mois;
  • un cancer évolutif (sauf dans le cas d'un type de cancer de la peau appelé carcinome basocellulaire);
  • une intense infection évolutive ou une infection évolutive chronique comme une hépatite ou la tuberculose;
  • la prise d'un inhibiteur de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. du moclobémide, de la phénelzine ou de la sélegiline);
  • si vous avez déjà présenté une irrégularité importante du rythme cardiaque et que vous prenez certains médicament pour la traiter;
  • si vous êtes atteint d'un bloc cardiaque ou du syndrome de la maladie du sinus et que vous ne portez pas de stimulateur cardiaque;
  • si vous êtes enceinte ou susceptible de le devenir et que vous n'utilisez pas de méthode de contraception efficace.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • des douleurs dorsales;
  • une infection du nez, de la bouche ou de la gorge;
  • des maux de tête;
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe (par ex. un état de faiblesse générale, des frissons, des maux de gorge, un vague endolorissement musculaire ou articulaire, une fièvre).

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une baisse de la pression artérielle (par ex. des étourdissements ou une sensation de tête légère en passant de la position couchée ou assise à la position debout);
  • une élévation de la pression artérielle (par ex. des maux de tête, de la fatigue, un essoufflement, une douleur thoracique ou une pression sur la poitrine);
  • la présence d'excroissances cutanées inusitées (par ex. des excroissances surélevées luisantes ou des taches violettes, rouges ou brunes);
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, de l'indifférence à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
  • des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
  • des symptômes attribuables à une décélération du rythme cardiaque (par ex. des étourdissements, une fatigue, une baisse de la pression artérielle);
  • des symptômes attribuables à une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur à la miction urinaire, une augmentation de la fréquence urinaire, une douleur au bas du dos ou au flanc);
  • des symptômes attribuables à une infection par le virus herpès simplex (feu sauvage) (par ex. de petites plaies ou ampoules rouges remplies de liquide autour de la bouche);
  • des symptômes attribuables à une infection par le virus herpès zoster (varicelle) (par ex. une éruption cutanée formée d'ampoules remplies de liquide sur une peau rougie);
  • des symptômes d'œdème maculaire (une enflure de la zone située au centre de la rétine, membrane recouvrant la face interne de l'œil) comme des ombres ou des taches aveugles au centre du champ visuel, une vision floue ou des problèmes de perception des couleurs ou des détails.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des pensées relatives au suicide ou à l'automutilation;
  • un rythme cardiaque irrégulier;
  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des symptômes attribuables à un accident vasculaire cérébral (par ex. de la faiblesse ou une perte de la sensibilité dans les membres ou le visage, des troubles de l'élocution, des maux de tête, des étourdissements, de la maladresse ou des problèmes de la vue);
  • des symptômes attribuables à une méningite (par ex. des maux de tête accompagnés de raideur de la nuque, de la sensibilité à la lumière, de la nausée, de la confusion);
  • des symptômes attribuables au syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR; par ex. de la confusion, de la somnolence, des changements de personnalité, des maux de tête, de la paralysie, de la nausée, des vomissements, des changements visuels);
  • des symptômes d'une leucoencéphalite multifocale progressive ou LEMP (par ex. une sensation de faiblesse sur un côté du corps, de la maladresse, des troubles de la pensée, des anomalies de la vision);
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Arrêt du médicament : l'ozanimod agit pendant qu'on le prend de façon appropriée. Comme il reste dans l'organisme pendant une longue période de temps, vous pourriez ressentir les bienfaits de la prise de l'ozanimod pendant plusieurs semaines après avoir arrêté de le prendre. Par la suite, les symptômes de la SEP pourraient récidiver et être plus marqués qu'avant d'avoir commencé de prendre le médicament. Consultez votre médecin avant d'arrêter de prendre ce médicament.  

Cancer : les médicaments comme l'ozanimod peuvent augmenter votre risque de certains cancers, en particulier le cancer de la peau. Vous ferez l'objet d'une surveillance médicale qui ciblera les signes de cancer de la peau pendant que vous prenez ce médicament. Signalez dès que possible à votre médecin tout changement de votre peau comme le changement dans la taille, la couleur ou la forme de vos grains de beauté.

Dépression : les personnes atteintes de SEP sont souvent touchées par la dépression plus fréquemment que le reste de la population. L'utilisation de l'ozanimod peut contribuer aux symptômes dépressifs. Si vous souffrez d'une dépression ou si vous avez des antécédents de dépression, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous présentez des symptômes de dépression (comme un manque de concentration, un changement de poids, un changement touchant le sommeil ou une perte d'intérêt envers vos activités) ou si vous constatez qu'un membre de la famille traité par ce médicament présente ces symptômes, communiquez avec votre médecin au plus tôt.

Fonction hépatique : les personnes qui prennent de l'ozanimod peuvent subir des changements de leur fonction hépatique produisant des anomalies dans les résultats de tests de fonction hépatique. Votre médecin vous recommandera de subir des analyses régulières de votre fonction hépatique pendant que vous prenez ce médicament. Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Infections : l'ozanimod agit en réduisant le nombre de globules blancs dans la circulation sanguine. Les globules blancs sont responsables de la défense contre l'infection dans le corps. Les personnes qui prennent de l'ozanimod peuvent ainsi courir un risque accru d'infection. Si vous observez des signes d'infection comme une fièvre, une rougeur ou une enflure, communiquez avec votre médecin au plus tôt. L'ozanimod reste dans l'organisme environ 3 mois après la prise de la dernière dose, vous continuerez donc à être prédisposé aux infections pendant ce temps.

Leucoencéphalite multifocale progressive (LEMP) : des cas de LEMP ont été signalés suite à l'utilisation de l'ozanimod. La LEMP est une infection virale rare qui entraîne des lésions nerveuses dans le cerveau. Si vous observez une perte de mémoire, un changement de votre vision, des changements de la personnalité, ou de la difficulté à réfléchir ou à marcher, prenez immédiatement contact avec votre médecin.

Pression artérielle : l'utilisation de l'ozanimod peut également augmenter la pression artérielle et la prise de ce médicament n'est pas recommandée pour les personnes dont la tension artérielle n'est pas contrôlée. Si vous avez une pression artérielle élevée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

De plus, on sait que les aliments à forte teneur en tyramine interagissent avec l'onazimod, ce qui peut provoquer d'importantes élévations de la pression artérielle. Les personnes qui prennent de l'ozanimod doivent éviter les aliments vieillis, fermentés, saumurés, fumés et marinés. Parmi ceux-ci, on retrouve les fromages vieillis, le poisson fumé ou mariné, les viandes et les saucisses traitées et les extraits de levure. En particulier, évitez les viandes, les poissons ou les produits laitiers qui ont subi une dégradation protéique par vieillissement, marinage, fermentation ou fumage pour en améliorer la saveur.

Problèmes cardiaques : l'ozanimod provoque une décélération du rythme cardiaque quelques heures après la prise de la première dose. Votre médecin vérifiera votre cœur avant que vous ne commenciez à prendre ce médicament. Une surveillance médicale pourrait s'avérer nécessaire durant les 6 heures qui suivent la dose initiale donnée dans le cabinet d'un médecin ou une clinique. Cela permet au médecin de suivre votre rythme cardiaque et de traiter les problèmes possibles avant qu'ils ne représentent une urgence médicale. Il se peut que vous deviez être suivi pendant une plus longue période de temps si un ralentissement important du rythme cardiaque ou une arythmie apparaissent.

Si vous êtes atteint de problèmes cardiaques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes oculaires : les personnes atteintes du diabète et celles qui ont des antécédents d'inflammation de la partie intermédiaire de l'œil possèdent un risque plus élevé de subir une enflure de la macula de l'œil. Nous vous recommandons de subir un examen des yeux après avoir pris ce médicament pendant 3 à 4 mois pour s'assurer que vous n'avez pas subi des changements oculaires asymptomatiques. Signalez tout changement de votre vision à votre médecin dès que possible.

Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) : il s'agit d'une rare maladie cérébrale qui peut se produire à la suite de l'utilisation de médicaments comme l'ozanimod. Si vous avez déjà subi un épisode du SLPR, l'ozanimod peut ne pas être un médicament approprié pour vous. Assurez-vous d'indiquer à votre médecin que vous avez déjà subi un épisode de cette maladie. Si vous remarquez chez vous des signes et des symptômes attribuables au SLPR, comme des maux de tête, de la nausée, des vomissements, des convulsions, un changement de votre vision ou de votre niveau de conscience, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Syndrome sérotoninergique : de graves réactions sont susceptibles de se produire lorsque l'utilisation de l'ozanimod est combinée à celle d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, par ex. les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (des médicaments employés pour traiter la dépression) et certains médicaments contre la migraine. Par conséquent, il faut éviter de telles associations de médicaments. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.

Vaccins : consultez votre médecin pour établir si vous avez besoin de vaccins avant de commencer le traitement. Votre médecin peut vous recommander de recevoir le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) avant de commencer le traitement par l'ozanimod. Pendant le traitement et les 3 mois suivant, vous devez éviter de recevoir un vaccin contenant un virus vivant.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'employer durant la grossesse, car il pourrait nuire au fœtus. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Les femmes en mesure de procréer qui prennent l'ozanimod doivent utiliser une méthode efficace de contraception (par ex. contraceptifs oraux, condoms) pendant le traitement et pendant au moins 2 mois après la prise de la dernière dose d'ozanimod.

Allaitement : on ignore si l'ozanimod passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament?

Il pourrait se produire une interaction entre l'ozanimod et l'un des agents ci-après :

  • l'abatacept;
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, le méthyldopa);
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • l'anakinra;
  • les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
  • les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le disopyramide, le dronédarone, la flecaïnide, le propafénone);
  • les anticancéreux (par ex. la capécitabine, le chlorambucil, la cladribine, la doxorubicine, le paclitaxel);
  • les anticorps monoclonaux (par ex. l'alemtuzumab, le natalizumab, le rituximab, le sarilumab);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine);
  • l'atazanavir;
  • l'atomoxétine;
  • l'azathioprine;
  • le baricitinib;
  • le BCG;
  • les bêta-2 agonistes (par ex. le formotérol, l'indacatérol, l'olodatérol, le salbutamol, le salmétérol);
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
  • le bleu de méthylène;
  • le ceritinib;
  • la clonidine;
  • le clopidogrel;
  • le cobicistat;
  • les corticostéroïdes (par ex. le budésonide, la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
  • la cyclosporine;
  • le denosumab;
  • le dexméthylphénidate;
  • la digoxine;
  • le donépézil;
  • la doxépine;
  • l'échinacée;
  • l'eltrombopag;
  • l'éluxadoline;
  • l'étanercept;
  • le fentanyl;
  • le fingolimod;
  • la galantamine;
  • le gemfibrozil;
  • les gouttes ophtalmiques et les vaporisateurs nasaux décongestionnants (par ex. la naphazoline, l'oxymétazoline, la xylométazoline);
  • la guanfacine;
  • l'halopéridol;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le bosutinib, le dasatinib, l'idélalisib, l'imatinib, le lapatinib, le nilotinib, le régorafénib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ivabradine;
  • le lacosamide;
  • le lanréotide;
  • le léflunomide;
  • le linézolide;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. l'elbasvir, le glécaprévir et le pibrentasvir, le grazoprévir, le lédipasvir, le velpatasvir, le voxilaprévir);
  • les médicaments décongestionnants (par ex. la phényléphrine, la pseudoéphédrine);
  • la méthadone;
  • le méthylphénidate;
  • la mifépristone;
  • la mirtazapine;
  • le mycophénolate;
  • l'octréotide;
  • le pasiréotide;
  • le pimécrolimus;
  • la quinine;
  • la rifampine;
  • la rivastigmine;
  • le roflumilast;
  • le siponimod;
  • le tabac (à fumer);
  • le tacrolimus;
  • le tériflunomide;
  • la théophylline;
  • la tizanidine;
  • le tofacitinib;
  • le tolvaptan;
  • le tramadol;
  • la trazodone;
  • le tryptophane;
  • l'upadacitinib;
  • les vaccins;
  • la ziprasidone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine (en fumant des cigarettes) ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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