Risque d'AVC : ce que chaque aidant doit savoir

Santé cardiaque Gestion des médicaments Régime alimentaire et condition physique

 

Saviez-vous que toutes les 9 minutes, en moyenne, quelqu'un subit un AVC au Canada? Que le fait de se rétablir d'un AVC peut entraîner un long processus de réadaptation? Entre un tiers et deux tiers des personnes ayant survécu à un AVC subissent une incapacité physique ou mentale qui requiert un certain type de réadaptation. En tant qu'aidant, vous devez faire tout ce que vous pouvez pour aider la personne dont vous vous occupez. Voilà pourquoi il est si important de savoir si cette personne présente un risque d'AVC et de savoir ce que vous pouvez faire pour réduire ce risque.

Tout d'abord, évaluez le risque d'AVC de votre proche. Utilisez le calculateur de risque d'AVC pour connaître son risque d'AVC au cours des 10 prochaines années.

Ensuite, suivez ces étapes pour réduire le risque d'AVC :

1. Encouragez un mode de vie sain :

    • Offrez des aliments sains, comme des fruits et des légumes, des produits à grains entiers et des produits laitiers allégés. Vérifiez sur l'étiquette des aliments leur teneur en sodium (pas plus de 1 300 mg par jour pour les personnes âgées de 51 à 70 ans et pas plus de 1 200 mg par jour pour les personnes de plus de 70 ans).
    • Aidez votre proche à être plus actif si son médecin lui a recommandé une activité physique. Même un peu ça aide! Consultez le médecin avant de commencer une nouvelle activité physique.
    • Encouragez-le à arrêter de fumer.
    • Encouragez-le à limiter l'alcool à un maximum de 2 verres par semaine et pas plus de 2 verres par occasion.

2. Aidez-le à contrôler ses états pathologiques :

Certains états pathologiques peuvent augmenter considérablement le risque d'AVC. En voici quelques-uns :

Fibrillation auriculaire : Chez les personnes souffrant de fibrillation auriculaire (FA), le risque d'AVC provoqué par un caillot dans le sang est de 3 à 5 fois plus élevé. Il se peut que les gens atteints de fibrillation auriculaire soient obligés de prendre des médicaments pour réguler leur rythme cardiaque ou des anticoagulants pour réduire leur risque qu'un caillot de sang se forme. Informez-vous sur les soins aux personnes souffrant de FA.

Hypertension artérielle : il s'agit du facteur de risque d'AVC contrôlable le plus important. Diminuer la tension artérielle permet de réduire le risque d'AVC.

Taux de cholestérol élevé : Environ 28% des Canadiens1c ont un taux de cholestérol élevé, qui représente un facteur de risque d'AVC majeur. Diminuer le taux de cholestérol peut réduire le risque d'AVC.

Diabète : Si vous êtes diabétique, vous avez deux fois plus de risque de subir une maladie du cœur ou un AVC qu'une personne qui n'est pas diabétique. Le contrôle de la glycémie peut réduire considérablement le risque d'AVC.

Voici ce que vous pouvez faire pour aider :

  • Demandez à votre médecin si votre proche doit passer des examens pour ces états pathologiques (ou pour d'autres états pathologiques) qui pourraient augmenter le risque d'AVC (la liste des états pathologiques qui peuvent augmenter le risque d'AVC ci-dessus n'est pas exhaustive).
  • S'il présente l'un de ces états pathologiques ou s'il souffre d'un autre état pathologique qui augmente le risque d'AVC, demandez à votre médecin un plan de traitement, y compris un plan visant à réduire le risque d'AVC.
  • Aidez votre proche à suivre son plan de traitement.
  • Si le médecin prescrit des médicaments, demandez à votre médecin ou à votre pharmacien :
    • à quoi sert chaque médicament;
    • comment s'appelle le médicament;
    • quand le prendre;
    • comment le prendre (p. ex. avec ou sans aliments);
    • ses effets secondaires et comment y réagir;
    • s'il faut éviter de le prendre avec certains aliments ou médicaments;
    • si des examens médicaux sont nécessaires;
    • s'il existe toute autre information que vous devriez savoir à propos du médicament.

3. Demandez de l'aide à votre médecin si :

    • Vous n'êtes pas sûr que votre proche présente un risque d'AVC.
    • Vous n'êtes pas sûr de ce qu'il faut faire pour réduire le risque d'AVC.
    • Vous avez des questions ou des préoccupations à propos de ses médicaments ou du plan de traitement.

Parlez à votre médecin pour connaître le risque d'AVC de votre proche et savoir ce que vous pouvez faire pour le réduire.

Et n'oubliez pas de prendre du temps pour vous! Être un aidant peut être enrichissant, mais stressant. Demandez de l'aide ou un soutien de l'aidant lorsque vous prenez une pause.

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