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Grâce à cette évaluation, les sujets ont ensuite été séparés en 4 groupes allant de «vigoureux» à «sédentaires», en passant par «modérés» et «peu sportifs». En recoupant les dossiers médicaux et notamment l'utilisation d'antibiotiques, l'étude a découvert que 22 % des hommes et 34 % des femmes avait fait usage de ces médicaments, pointant du doigt une infection bactérienne. Les résultats indiquent que ceux qui pratiquent une activité physique même basse (comme le vélo par exemple) bénéficient d'une réduction de risque de 10 % d'attraper une infection, comparativement à ceux qui ne pratiquent aucun sport.
Le lien entre activité physique et réduction des maladies est encore plus fort concernant les infections urinaires. Les gens faisant partie des groupes modérés et peu sportifs bénéficient d'une réduction de respectivement 32 % et 21 % des risques en comparaison des sédentaires.
Alors que ce type d'infection atteint presque la moitié des femmes une fois dans leur vie et cause des problèmes d'inconfort, cette étude pourrait bien être la clé pour une meilleure prévention. «Il faut que les médecins soient au courant de ces résultats afin de promouvoir une activité physique, même légère, auprès de leur patientes», dit l'étude.
Pour celles et ceux qui souhaitent prévenir ces infections, le ministère de la santé britannique suggère aussi d'éviter l'utilisation de savon parfumé sur les zones génitales, de vider entièrement la vessie quand on utilise les toilettes et de boire une grande quantité d'eau.