Ce constat provient d’une vaste enquête menée auprès de plus de 60 000 habitants de la région de Singapour entre 1993 et 2005. Au départ, ils étaient en bonne santé. Douze ans plus tard, 325 personnes avaient développé des cancers de la langue, de la bouche ou du larynx. Le cancer du poumon en aurait frappé 821 autres.
Curieusement, les chercheurs ne peuvent établir un lien direct entre l’apparition des cancers du poumon et l’utilisation de l’encens, mais ils le font pour les cas de cancers de la peau des voies respiratoires supérieures.
Des études antérieures avaient déjà révélées de très fortes concentrations d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les fumées de certains encens.
L’utilisation de l’encens est particulièrement répandue chez les populations asiatiques.
Autre étude
Une autre étude publiée au début des années 2000 dans New Scientist indiquait aussi que la fumée d’encens contenait des substances cancérigènes. Cette équipe de chercheurs avait prélevé des échantillons d’air à l’intérieur d’un temple de Taipeh et à un carrefour de la capitale.
Les analyses avaient révélé que l’air à l’intérieur du temple contenait 19 fois plus de HAP que celui qui avait été prélevé à l’intersection urbaine. Les chercheurs avaient aussi noté que la concentration du benzopyrène, c’est un HAP fortement cancérigène, était 45 fois plus élevée dans le temple comparativement à des résidences habitées par des fumeurs!
À l’occasion de certaines cérémonies religieuses les fidèles font brûler simultanément des dizaines et des dizaines de bâtons d’encens.
