Jean Airoldi a la santé des femmes à coeur

ÉCRIT PAR: Caroline Ethier, 2008-10-02 20:44:00

Le designer et chroniqueur de mode Jean Airoldi est porte-parole de la campagne Haute couture pour votre coeur.
Caroline Ethier
«Ça fait longtemps que je n’avais pas fait mes exercices, c’est dur!», lance Jean Airoldi, les cheveux encore mouillés de la douche qu’il vient de prendre au gym. Si M. Airoldi, designer et chroniqueur, s’est décidé à s’entraîner, c’est qu’il veut donner l’exemple. Il n’a pas tellement le choix étant porte-parole de Haute couture pour votre coeur, une campagne visant à sensibiliser les femmes à prendre soin de leur cœur.

«Josée Lavigueur m’avait donné un abonnement dans un centre d’entraînement l’an passé que je n’avais pas encore utilisé. C’était dans mes projets, mais tu sais, avec l’arrivée des enfants, on manque toujours de temps. Je remettais toujours ça à plus tard, mais ça y est, c’est commencé», confie le jeune designer.

Donner l’exemple

Évoluant dans le domaine de la mode depuis une vingtaine d’années, Jean Airoldi n’a jamais été un grand sportif. Enfant, il était parmi les derniers à être choisi quand venait le temps de former les équipes sportives. S’il décide aujourd'hui de lever des poids et de courir sur un tapis roulant, c’est qu’il veut donner l’exemple.

«Je le fais parce que j’ai deux jeunes enfants, parce que ma mère est morte l’an dernier d’une crise cardiaque et que je suis porte-parole de Haute couture pour votre coeur, une campagne visant à sensibiliser les femmes à prendre soin de leur coeur. Je dis aux autres quoi faire, alors je dois prêcher par l’exemple. Et puis, il y a le Match des étoiles qui s’en vient. Je vais danser pendant quatre semaines», affirme Jean Airoldi.

Les femmes ne sont plus épargnées par la maladie cardiovasculaire, principale cause de décès chez les femmes au Canada. D’ailleurs, une femme sur trois meurt d’une maladie cardiovasculaire.

«Les dernières études ont démontré que les femmes meurent autant que les hommes de maladies cardiaques. Avant, c’étaient les hommes qui mourraient de crises de coeur. Mais tout ça a changé. Les femmes travaillent autant que les hommes dans des milieux aussi stressants», explique le porte-parole.

Semblable au programme «Le coeur tel qu’elle», la nouvelle campagne éducative met à la disposition du public une grille d’évaluation et un programme de santé cardiaque que l’on peut consulter gratuitement sur le site www.acoeurdyvoirclair.ca.

Dès le 7 octobre, un concours accompagnera la campagne de sensibilisation. Pour participer, il suffit de visiter le site www.acoeurdyvoirclair.ca, du 7 octobre au 31 janvier 2009.

Bien manger et bouger

Jean Airoldi se désole de voir que les femmes accordent souvent plus d’attention à leur apparence qu’à leur santé: «Les femmes sont portées à faire leur petite cure de Botox ou à avoir recours à leur petite chirurgie esthétique. Mais si ton coeur n’est pas en santé, t’as beau être la plus belle et la plus fine, il n’y a rien à faire.»

Le chroniqueur mode conseille donc aux femmes de faire attention à ce qu’elles mangent et de faire de l’exercice: «C’est vrai que c’est dur de sortir, de se rendre au gym, mais on est tellement bien quand on revient de là!»

D’accord, mais les femmes seraient moins enclines que les hommes à bouger. «Voici mon côté féminin, rétorque M. Airoldi. Je fais du sport d’abord pour la chemise ajustée que je veux porter!» Voilà peut-être l’incitatif qui saura parler aux femmes.

Comme un petit oiseau

Encore secoué par le décès de sa mère, Jean Airoldi raconte le jour où elle est partie: «C’était le 15 janvier dernier. Nous partions en Floride, ma femme, ma fille, ma mère et moi. Puis ma mère est décédée à l’aéroport de Dorval. Comme ça. Elle est tombée dans le coma d’un coup sec. Elle avait 63 ans. Ce qui me manque, c’est de ne pas pouvoir l’appeler à 22 heures en revenant de travailler. Qui tu appelles quand il est tard, que tu n’as rien à dire, mais que tu as besoin de parler? Ta mère.»

«Mon plus grand regret est qu’elle ne connaîtra jamais mes enfants. Peut-être que si je les avais eus plus tôt, elle les aurait connus davantage. Je crois qu’elle est partie heureuse, en faisant ses valises parce qu’elle s’en allait en voyage. Elle a eu le temps de dire bye à tout le monde. Puis elle est partie vite, vite, comme un petit oiseau. Ç’a bien fini, mais c’était trop tôt», conclut Jean Airoldi.
RECOMMANDÉ POUR VOUS
AILLEURS SUR LE WEB
BackToTop