Le bureau du coroner ne peut expliquer avec précision ce qui a entraîné la mort d'une adolescente de 14 ans, décédée quelques jours après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin Gardasil.
Le 9 décembre 2008, Annabelle Morin, 14 ans, a été retrouvée inconsciente dans son bain par sa mère. L'adolescente avait reçu quelques jours auparavant la deuxième dose du vaccin Gardasil qui protège contre certaines souches du VPH (virus du papillome humain) pouvant causer le cancer de l'utérus.
Annabelle Morin a reçu la première dose du vaccin le 9 octobre 2008. Quelques jours plus tard, le 25 octobre, la jeune femme a eu des malaises, des étourdissements et des pertes de mémoire. Ses symptômes étaient si sérieux qu'elle a été transportée à l'hôpital Sainte-Justine où elle a subi une batterie dexamens. Après cet événement, la jeune femme a reçu la seconde dose du vaccin et n'a pas dit avoir ressenti de nouveaux malaises avant son décès.
Fidèle à son habitude, ladolescente a pris un bain après le souper, avant de poursuivre son étude du soir. Sa mère la retrouvée au fond de la baignoire.
Le rapport du coroner conclut à une mort par noyade et ne prouve pas hors de tout doute que l'administration du vaccin a causé la mort de l'adolescente, cependant le coroner refuser décarter un lien avec le Gardasil pour lexpliquer. Michel Ferland parle dans son rapport dune mort naturelle qu'on ne peut pas expliquer.
Recommandations du coroner
Le coroner Ferland soulève des questions sur le programme de vaccination du VPH. Il fait des recommandations à Santé Canada, au Ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi qu'à la Santé publique et leur demande de mieux informer la population sur les effets indésirables du vaccin.
Michel Ferland souligne également qu'aux États-Unis, le National Vaccine Information Center répertorie 78 décès reliés à la vaccination du Gardasil. Il aimerait que des études plus poussées soient effectuées au Québec et au Canada.