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Développé par Novartis Pharma, ce nouveau traitement agit directement sur les tumeurs responsables de la maladie de Cushing qui se forment sur la glande hypophyse. Ces tumeurs causent la production d'une quantité anormalement élevée de cortisone par les glandes surrénales, entraînant des conséquences graves.
Quelque 162 patients atteints de la maladie de Cushing ont été traités dans le cadre de l'étude qui s'est déroulée sur une période de 12 mois.
«Cette étude est très prometteuse, surtout pour les patients pour qui le traitement de choix l'ablation chirurgicale complète des tumeurs n'est pas possible ou qui récidivent suite à la chirurgie», explique André Lacroix, endocrinologue au CHUM et professeur au département de médecine de l'Université de Montréal.
«Jusqu'à récemment, il n'existait pas de médicament agissant directement au niveau de la tumeur hypophysaire pour bloquer la croissance tumorale, diminuer la production de corticotropine et pour normaliser la production de cortisone par les glandes surrénales », ajoute-t-il.
La maladie de Cushing est une affection rare qui affecte particulièrement les femmes. La production élevée de cortisone entraîne progressivement des conséquences graves comme l'obésité, l'hypertension artérielle, l'ostéoporose, le diabète, des troubles du sommeil, de concentration et de l'humeur et une augmentation des maladies cardiovasculaires.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue The New England Journal of Medicine.