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Cet outil pourrait servir au dépistage en complétant la mammographie, et peut-être bien, à long terme, la remplacer. Les cellules cancéreuses se comportant autrement des cellules normales, les protéines qu'elles produisent sont très différentes. Certaines de ces protéines se retrouvent dans le sang, d'où l'espoir d'avoir un jour un test sanguin de dépistage efficace.
«Quand la tumeur est petite, ces protéines sont très diluées dans le sang, a expliqué le Dr David Juncker, à la tête du projet. Il faut un outil extrêmement sensible pour pouvoir repérer tôt un cancer du sein dans le sang. »
Peu coûteux, facile à utiliser dans un cabinet médical, un tel outil pourrait permettre de détecter précocement les tumeurs des femmes dont les seins sont denses, pour lesquelles la mammographie fonctionne moins bien.
Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes, une femme sur neuf en sera atteinte au cours de sa vie. La détection précoce de cette maladie est décisive pour sauver le plus de vies possible. L'an dernier, 1350 Québécoises sont mortes d'un cancer du sein.