Photo Agnès Chapsal / Agence QMI
Après l'ouverture des inscriptions le 20 décembre dernier, le «Défi J'arrête, j'y gagne!» qui se tient du 1er mars au 11 avril 2014 a procédé lundi à son lancement officiel.
«On permet aux gens de s'inscrire tôt pour qu'ils puissent se préparer pour le Défi et c'est aussi à ce moment de l'année que plusieurs décident de prendre des résolutions, donc c'est souvent au début de l'année que les gens s'inscrivent», a expliqué la Dre Roxanne Néron, porte-parole du Défi.
Elle ajoute que le programme cible un type particulier de personnes.
«Il faut que le fumeur ait amorcé une réflexion sur son habitude, a-t-elle ajouté. On n'essaie pas d'aller chercher la personne qui est bien heureuse de fumer et qui ne veut rien savoir d'arrêter.»
Cela ne limite tout de même pas le nombre de participants, puisqu'elle ajoute que plus de 60% des fumeurs voudraient arrêter de fumer.
Faciliter la vie
Pour compléter le Défi, la Dre Néron estime qu'il est nécessaire de modifier ses habitudes.
«Pendant les trois ou quatre premières semaines, il faut être conscient des situations qu'on associe avec la cigarette, a-t-elle souligné. Pour certains, c'est le café après le repas, pour d'autres ça peut être en écoutant la télé...chacun le vivra différemment.»
Au bout du compte, elle estime qu'il n'y a pas une seule solution qui fonctionnera pour tous, mais que certaines méthodes peuvent aider.
«Il faut dresser une liste des pour et des contre d'arrêter de fumer et y ajouter continuellement des éléments à mesure qu'on pense à de nouveaux avantages, a-t-elle dit. En cas d'urgence, il faut souvent se rappeler à soi-même pourquoi on fait ça et c'est un excellent moyen de le faire, pour conditionner son cerveau à ne plus vouloir fumer.»