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Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l'Université Drexel affirme que certains antidépresseurs pendant la grossesse augmentent le risque d'autisme chez l'enfant.
Il faut cependant mentionner, rapporte Science World Report, que le risque encouru est minime. Par contre, d'autres recherches appuient ces faits. Précédemment, il a été prouvé que les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) combinés aux facteurs génétiques associés à la dépression peuvent augmenter le risque de troubles du spectre autistique (TSA).
Pour cette recherche-ci, le registre de 750 000 naissances entre 1997 et 2006 au Danemark a été analysé. Ils ont découvert que pour les femmes ayant pris des antidépresseurs de type ISRS pendant leur grossesse, 1,5% des enfants recevaient le diagnostic d'autisme. Chez les femmes sans antidépresseur, ce taux diminuait à 0,7%.
Cependant, ce pourcentage ne représente qu'une fraction du total de cas de TSA. «Nous avons découvert que les risques de TSA doublaient avec l'exposition intra-utérine aux ISRS», rapporte l'auteure de la recherche, Nicole Gidaya.
«En complétant notre recherche pour tenter de comprendre les causes de l'autisme, nous continuons à réaliser qu'il y a de nombreux facteurs génétiques ou non qui y contribuent», avance le Dr Craig Newchaffer, directeur de A.J. Drexel Autism Institute.